charleston [ ʃarlɛstɔn ] n. m.
• 1926; de Charleston, ville de la Caroline du Sud
♦ Danse des Noirs des États-Unis, à la mode en Europe vers 1920-1925, très rapide, où l'on agite les jambes de chaque côté en serrant les genoux.
● charleston nom masculin (de Charleston, ville des États-Unis où est née cette danse) Danse, très en vogue entre 1925 et 1928, caractérisée par les pivotements, sur place et rapides, des pieds lancés sur le côté, après flexion des genoux.
Charleston
port des È.-U. (Caroline du Sud), sur l'Atlant.; 80 400 hab. (aggl. urb. 472 500 hab.).
— Ville fondée en 1670, centre de la résistance sudiste (1861 à 1865), dont la chute marqua la fin de la guerre de Sécession.
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Charleston
n. m. Danse imitée des danses des Noirs des È.-U.
⇒CHARLESTON, subst. masc.
Danse très rapide d'origine américaine, dont la mode se répandit en Europe dans les années 1920. Danser le charleston :
• ... elle se prit à gigoter sous l'empire d'un charleston, l'air soudain si stupide que fut soufflée d'un coup la vive envie que j'avais de la détourner de ses devoirs.
MONTHERLANT, La Petite Infante de Castille, 1929, p. 670.
Rem. Attesté ds les dict. gén. dep. Lar. 20e.
Prononc. :[]. Pour FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 272 : ,,il y a flottement entre [] et [-] dans les mots anglais charcoal, charleston, chartered, chesterfield, chewing-gum``. Étymol. et Hist. [1925 le charleston est dansé pour la 1re fois ds la Revue nègre donnée au Théâtre des Champs-Élysées d'apr. Encyclop. univ.]; 1929 supra ex. Anglo-amér. charleston désignant une danse créée par des Noirs du Sud, du nom de la ville de Caroline du Sud, Charleston (1926 ds NED Suppl.). Fréq. abs. littér. :3. Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 40.
charleston [ʃaʀlɛstɔn] n. m.
ÉTYM. 1926, in Höfler (le charleston est dansé pour la première fois en France en 1925 à la Revue nègre du Théâtre des Champs-Élysées); mot angl. des États-Unis, de Charleston, ville de la Caroline du Sud.
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♦ Danse très rapide, d'origine américaine, qui se répandit en Europe dans les années 1920. || Danser le charleston.
1 Plus tard, leurs revues (…) nous apportèrent d'autres danses encore : le black-bottom et cet endiablé charleston (…) qui introduisait une brisure nouvelle dans un rythme déjà à contre-temps et exigeait une telle dépense nerveuse qu'il y fallut bientôt renoncer et s'en reposer (…)
Francis de Miomandre, Danse, La danse d'aujourd'hui, p. 61.
2 Maintenant, la mode combinait une inspiration Années folles et une inspiration Western, le folklore du charleston et le folklore de la Prairie américaine.
Jean-Louis Curtis, le Roseau pensant, p. 94-95.
Encyclopédie Universelle. 2012.