clone [ klon ] n. m.
• 1923; angl. clone, gr. klôn « pousse »
1 ♦ Biol. Descendance d'un individu par multiplication végétative (bourgeonnement, etc.) ou par parthénogenèse (espèce animale); individu de cette descendance (⇒ monoclonal). « une société de clones serait d'une extrême fragilité, pour les mêmes raisons qu'une forêt bouturée [...] dès lors que toute la société ne ferait que reproduire cet individu, une atteinte mortelle supprimerait tout le monde comme d'un seul trait de plume » (Tournier).
♢ Grand nombre de molécules, de cellules identiques issues d'une molécule ou cellule ancestrale.
2 ♦ Inform. Copie d'un ordinateur, compatible avec tous les programmes et tous les matériels périphériques existant pour cette marque.
● clone nom masculin (grec klôn, -ônos, jeune pousse) Être vivant engendré par un parent unique, sans sexualité (c'est-à-dire par reproduction végétative ou asexuée) et par conséquent identique, d'un point de vue génétique, à son parent. Ensemble des cellules résultant des divisions successives d'une cellule donnée sans aucune différenciation (ces cellules sont donc identiques à la cellule initiale. Familier. Individu qui aurait été obtenu par clonage, copie conforme d'un autre individu. Micro-ordinateur totalement compatible (matériel et logiciel) avec un autre choisi comme référence.
clone
n. m.
d1./d BIOL Ensemble de cellules ou d'individus qui sont génétiquement la copie exacte de la cellule ou de l'individu uniques dont ils sont issus par clonage.
|| Fig. Réplique, copie exacte.
d2./d INFORM Ordinateur compatible avec tout le matériel et les logiciels d'un ordinateur d'un autre modèle.
⇒CLONE, subst. masc.
Ensemble des individus obtenus sans fécondation, à partir d'un seul individu, par parthénogenèse s'il s'agit d'une espèce animale, par bouturage s'il s'agit d'une espèce végétale. À l'origine, dans un même milieu, la variété-clone est très homogène : tous les individus appartenant à un même clone sont identiques (H. BOULAY, Arboric. et production fruitière, 1961, p. 43).
Étymol. et Hist. 1953 bot. (Lar. 20e Suppl.). Empr. au gr. « jeune pousse ».
DÉR. Clonal, adj. Relatif aux clones (cf. L. LEVADOUX, La Vigne et sa cult., 1961, p. 193). — 1re attest. 1961 id.; de clone, suff. -al.
clone [klɔn] n. m.
ÉTYM. 1953 en biol.; répandu v. 1980; angl. clon (1903) puis clone (1905; C.L. Pollard), d'abord en botanique; du grec klôn « pousse ».
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1 Biol. a Descendance d'un individu par multiplication végétative (bourgeonnement, etc.), ou par parthénogénèse (espèce animale); individu de cette descendance.
1 La catégorie systématique que nous propose la botanique, c'est le clone qui représente la population issue par voie apomictique d'une même plante. Ceci dit, un cépage peut être défini comme une collection de clones suffisamment apparentés entre eux pour qu'il soit permis au vigneron de les confondre sous un même nom. Ce qui reste indéterminé, c'est le nombre de clones qui composent un cépage (…)
Louis Levadoux, la Vigne et sa culture, p. 25.
2 S'il se matérialise, c'est la mort imminente — c'est cette proposition fantastique qui est aujourd'hui littéralement réalisée dans le clonage : le clone est la figure même de la mort, mais sans l'illusion symbolique qui fait son charme.
J. Baudrillard, De la séduction, p. 228.
b Grand nombre de molécules ou de cellules identiques issues d'une molécule ou cellule ancestrale.
♦ Individu obtenu par clonage (notamment dans les récits d'anticipation).
2 Fig. || « Le disque de musique classique a limité son horizon : être un clone presque parfait du concert, une reconstitution clinique » (Libération, 16 mars 1984). — Spécialt. Copie d'un ordinateur, compatible avec les programmes et les matériels périphériques du modèle.
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DÉR. Clonal, cloner.
Encyclopédie Universelle. 2012.