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cold-cream

cold-cream [ kɔldkrim ] n. m.
• 1827; mot angl. « crème froide »
Anglic. Vieilli Crème pour la peau obtenue par émulsion d'eau (ou d'eau de rose) dans un mélange de blanc de baleine, cire d'abeille et huile d'amandes douces. Des cold-creams.

cold-cream, cold-creams nom masculin (anglais cold-cream, de cold, froid, et cream, crème) Cérat parfumé à la rose, employé en dermatologie, à l'état pur ou comme excipient pour des préparations magistrales.

COLD-CREAM, subst. masc.
Crème protectrice adoucissante pour la peau, à base de blanc de baleine, de cire et de différents parfums, utilisée notamment pour prévenir ou soigner les gerçures et les irritations légères. Se passer du cold-cream (ZOLA, Nana, 1880, p. 1212) :
Ah! quel riche trésor l'artiste Amour étale!
Orangés sulfureux, et roux, roses meurtris,
Blancs de cold-cream.
LAFORGUE, Poésies complètes, Rosace en vitrail, 1887, p. 29.
Prononc. :[], avec [] ouvert à l'initiale ds Pt ROB. et Lar. Lang. fr.; [] avec [o] fermé ds Pt Lar. 1968 et WARN. 1968. Ds DG, PASSY 1914 et BARBEAU-RODHE 1930 on transcrit [] à l'initiale et [-] à la finale. [] ouvert est long ds PASSY 1914 et BARBEAU-RODHE 1930. Pour cette manière de prononcer la finale cf. aussi MART. Comment prononce 1913, p. 45 : ,,Dans cold-cream, le français a repris son bien (crème) mais en laissant au mot l'allure étrangère par la brièveté de la finale, comme dans break.`` Étymol. et Hist. 1827 (A. MARTIN, Voyage dans la cour du Louvre, II, p. 73 ds Fr. mod., t. 17, p. 287). Angl. cold-cream (composé de cold « froid », sans doute p. réf. à l'effet rafraîchissant de cette crème et de cream « crème ») attesté dep. 1709 (NED). Fréq. abs. littér. :17. Bbg. MAT. Louis-Philippe. 1951, p. 84.

cold-cream [koldkʀim] n. m.
ÉTYM. 1857; cold cream, 1827; mot angl. « crème froide ».
Anglic. Crème pour la peau obtenue par émulsion d'eau (ou d'eau de rose) dans un mélange de blanc de baleine, cire d'abeille et huile d'amandes douces.
0 À force d'eau tiède, de savon, de pierre ponce, de peignes fins et de cold-cream, on tanne les enfants tout vifs, et on leur rend l'épiderme d'une pureté, d'un grain, d'une transparence inimaginables.
Th. Gautier, Pochades, Caprices et zigzags (1845), p. 176, in Matoré.

Encyclopédie Universelle. 2012.