colibri [ kɔlibri ] n. m.
• 1640; o. i.
♦ Oiseau minuscule des climats tropicaux (apodiformes), à plumage éclatant et long bec, qui peut voler sur place par vibration des ailes. ⇒ oiseau-mouche. « des colibris étincellent sur le jasmin des Florides » (Chateaubriand).
● colibri nom masculin Très petit oiseau apodiforme dont les nombreuses espèces, aux couleurs vives, sont réparties dans tout le Nouveau Monde et qui se nourrit du nectar des fleurs. ● colibri (synonymes) nom masculin Très petit oiseau apodiforme dont les nombreuses espèces, aux couleurs...
Synonymes :
colibri
n. m.
d1./d Nom cour. d'oiseaux de petite taille de l'ordre des apodiformes, à plumage très coloré, pourvus d'un long bec fin qui leur permet d'aspirer le nectar. (On les rencontre uniquement en Amérique.) Syn. oiseau-mouche, (Guad.) foufou.
d2./d (Afr. subsah.) Cour. Soui-manga.
⇒COLIBRI, subst. masc.
Oiseau de l'ordre des Passereaux, vivant dans les régions tropicales, remarquable par sa petite taille et son plumage coloré. Éclatant colibri; colibri charmant, étincelant. Le cardinal vêtu de sa plume écarlate, En leurs nids cotonneux trouble les colibris (LECONTE DE LISLE, Poèmes barbares, La Ravine St Gilles, 1878, p. 174) :
• Çà et là, tout autour d'elle, dans les feuilles ou par terre, des taches lumineuses tremblaient, comme si des colibris, en volant, eussent éparpillé leurs plumes.
FLAUBERT, Madame Bovary, t. 1, 1857, p. 184.
Prononc. et Orth. [
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1640 colibry (Le Père J. BOUTON, Relation de l'establissement des François en l'isle de la Martinique, p. 71 ds BARB. Misc. 17, n° 11). Orig. obsc. Malgré la localisation de ses premières attest. (v. KÖNIG, p. 73), le mot ne semble autochtone ni en caraïbe insulaire ni en galibi (FRIED., pp. 199-200; KÖNIG, pp. 73-74). Une dérivation de l'occitan colobro, colubro « couleuvre » en raison des subits accès de colère du colibri (G. ESNAULT ds R. Philol. fr., t. 26, 1912, pp. 291-312), le mot ayant été véhiculé aux Antilles par les colons fr., fait difficulté des points de vue phon. et sémantiques. Fréq. abs. littér. :88. Bbg. BOULAN 1934, p. 202. — WEIL (A.). En marge d'un nouveau dict. R. Philol. fr. 1932, t. 45, p. 15.
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1640 colibry (Le Père J. BOUTON, Relation de l'establissement des François en l'isle de la Martinique, p. 71 ds BARB. Misc. 17, n° 11). Orig. obsc. Malgré la localisation de ses premières attest. (v. KÖNIG, p. 73), le mot ne semble autochtone ni en caraïbe insulaire ni en galibi (FRIED., pp. 199-200; KÖNIG, pp. 73-74). Une dérivation de l'occitan colobro, colubro « couleuvre » en raison des subits accès de colère du colibri (G. ESNAULT ds R. Philol. fr., t. 26, 1912, pp. 291-312), le mot ayant été véhiculé aux Antilles par les colons fr., fait difficulté des points de vue phon. et sémantiques. Fréq. abs. littér. :88. Bbg. BOULAN 1934, p. 202. — WEIL (A.). En marge d'un nouveau dict. R. Philol. fr. 1932, t. 45, p. 15.
colibri [kɔlibʀi] n. m.
ÉTYM. 1640; mot d'orig. obscure, qui ne semble pas provenir du caraïbe des Antilles.
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1 Oiseau passeriforme (Trochilidés), de très petite taille, à livrée brillante, à long bec, vivant dans les régions tropicales. || Les colibris sont appelés aussi oiseaux-mouches ou avicules (vx). || Colibris d'Amérique. || Colibris d'Asie, d'Afrique. || L'améthyste, colibri d'Amazonie.
1 (…) des colibris étincellent sur le jasmin des Florides (…)
Chateaubriand, Atala, Prologue, p. 41.
2 Le vert colibri, le roi des collines (…)
Leconte de Lisle, Poèmes barbares, « Le colibri ».
2 En franç. d'Afrique. Souïmanga (Nectariniidés).
➪ tableau Noms d'oiseaux.
Encyclopédie Universelle. 2012.