colportage [ kɔlpɔrtaʒ ] n. m.
• 1723; de colporter
1 ♦ Action de colporter. Métier du colporteur. Règlements sur le colportage. ⇒ porte-à-porte. — Littérature de colportage : ensemble des ouvrages populaires diffusés par colporteurs du XVI e au XIX e s.
2 ♦ Fig. Le colportage d'une doctrine, d'idées nouvelles. ⇒ diffusion.
● colportage nom masculin Action de colporter des marchandises ; profession, activité du colporteur. Action de colporter des bruits, des ragots. ● colportage (expressions) nom masculin Littérature de colportage, ensemble des livres de petit format (ouvrages de piété, almanachs, guides d'agriculture ou de médecine, contes de fées et romans sentimentaux) diffusés dès le XVIe et jusqu'au XIXe s. auprès du public populaire par des merciers ou des camelots ambulants. (Leur nombre dépasse 9 millions d'exemplaires quand apparaît la presse à bon marché[1880]. Les derniers grands succès de la littérature de colportage annoncent les thèmes du roman-feuilleton et du mélodrame. Cette littérature a permis aussi la diffusion des thèses des philosophes [XVIIIe s.] et des idées socialistes [XIXe s.].)
colportage
n. m.
d1./d Action de colporter. Colportage à domicile.
d2./d Profession de colporteur.
⇒COLPORTAGE, subst. masc.
A.— Action de colporter des produits; résultat de cette action.
— En partic. [L'obj. du colportage est du domaine intellectuel ou spirituel] Colportage du marxisme :
• 1. Ceux-ci prirent en outre l'habitude de voyager, d'une université à une autre, procédant à un véritable colportage des connaissances.
Encyclop. pratique de l'éduc. en France, 1960, p. 242.
B.— Commerce autorisé ou réglementé par la loi consistant à colporter des marchandises, notamment dans les campagnes. Autorisation de colportage; prohibition du colportage :
• 2. Dans la petite ville de Bayon, les sœurs furent arrêtées un instant par les gendarmes, parce qu'elles portaient des livres sans avoir autorisation de colportage.
BARRÈS, La Colline inspirée, 1913, p. 230.
• 3. Au XIXe siècle, le colportage est répandu dans les campagnes; le circuit de distribution commerciale est lacunaire : ...
M. WOLKOWITSCH, L'Élev. dans le monde, 1966, p. 165.
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1723 (SAVARY DES BRUSLONS, Dict. universel de comm., Paris). Dér. de colporter; suff. -age. Fréq. abs. littér. :24.
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1723 (SAVARY DES BRUSLONS, Dict. universel de comm., Paris). Dér. de colporter; suff. -age. Fréq. abs. littér. :24.
colportage [kɔlpɔʀtaʒ] n. m.
ÉTYM. 1723; de colporter.
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1 Action de colporter. Métier du colporteur. || Règlements sur le colportage. — Littératures de colportage, se dit des ouvrages populaires diffusés par colporteurs, du XVIe au XIXe siècle.
2 Fig. || Le colportage des idées, d'une doctrine. ⇒ Divulgation, propagation.
Encyclopédie Universelle. 2012.