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computation

computation [ kɔ̃pytasjɔ̃ ] n. f.
• 1413; lat. computatio
Didact. Méthode de supputation du temps.

computation nom féminin (latin computatio, -onis, calcul) Manière de calculer le temps.

⇒COMPUTATION, subst. fém.
Calcul, évaluation. Un calcul éclatant pareil aux computations de l'apocalypse (CLAUDEL, Cinq grandes odes, La Maison fermée, 1908, p. 281). Mesure du temps par sectionnement et computation des intervalles (E. VON BASSERMANN-JORDAN, Montres, horloges et pendules, 1964, p. 163).
Spéc., vx. Détermination du jour ou de l'époque d'une fête religieuse (cf. comput). Et quel sera le jour du repos d'Israël? Le jour même du repos de Dieu (...). Certes, voici une étrange sorte de computation, et nous ne voyons pas que la Grèce, pourtant si poétique, se soit jamais avisée de rapporter les misérables travaux du manœuvre et les soins du laboureur, à la création de la lumière, et à la naissance du bœuf et de l'agneau (CHATEAUBRIAND, Fragments du Génie du christianisme primitif, 1800, p. 190).
P. ext., DR., ÉCON. La majorité des (...) ou des (...) doit (...) se calculer (...) par analogie avec le mode de computation de la « majorité absolue » (G. VEDEL, Manuel élémentaire de dr. constit., 1949, p. 536). Calculs isolés, individualisés, de ce que pourraient et devraient être des computations collectives (PERROUX, L'Écon. du XXe s., 1964, p. 408).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1413 (Compte rendu de l'ord. Cabochienne, ap. Coville, Les Cabochiens, 437 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 466). Empr. au lat. class. computatio « calcul ». Fréq. abs. littér. :3.

computation [kɔ̃pytɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1413; lat. computatio, de computare. → Comput, computer.
Didact. Méthode de supputation du temps.

Encyclopédie Universelle. 2012.