conard, arde [ kɔnar, ard ] adj. et n. VAR. connard, arde ♦ Vulg. et méprisant Imbécile, crétin. ⇒ con. Il est un peu conard. Quelle conarde ! ⇒ conasse. « je me dis, c'est la nature chétive, qu'est-ce qu'il en peut, pauvre conard » (Aymé).
● conard ou connard adjectif et nom masculin (de con 1) Populaire. Imbécile, crétin.
conard, arde ou connard, arde [kɔnaʀ, aʀd] adj. et n.
ÉTYM. XIIIe, conart (p.-ê. cornart), ou XIVe; cour. au XVIe; repris XXe; de con, suff. péj. -ard, avec infl. de cornart (→ 1. Cornard).
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♦ Fam. et vulg. Imbécile, crétin. ⇒ Con (II.), conneau. || Il est un peu conard, connard. — Un gros connard. || Quelle conarde ! (⇒ Conasse).
1 Des fois, quand je suis sur les nerfs, je lui en veux, je l'assaisonne à grands coups de bottine, mais après, j'ai regret, je me dis, c'est la nature chétive, qu'est-ce qu'il en peut, pauvre conard.
M. Aymé, le Passe-muraille, p. 262.
2 Après, elle a râlé contre moi, elle m'a dit, sacrée conarde, qu'est-ce que t'avais besoin de raconter cette histoire de hache ?
R. Queneau, Zazie dans le métro, Folio, p. 55.
Encyclopédie Universelle. 2012.