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contre-jour

contre-jour [ kɔ̃trəʒur ] n. m.
• 1606; de contre- et jour
Éclairage d'un objet recevant de la lumière en sens inverse de celui du regard. Être gêné par le contre-jour. Tableau placé dans le contre-jour. Des effets de contre-jour (en photo). Des contre-jour ou des contre-jours.
Loc. adv. À CONTRE-JOUR : dans un éclairage tel que la lumière vienne en sens inverse de celui du regard. Photo prise à contre-jour.

contre-jour, contre-jours nom masculin Éclairage d'un objet recevant la lumière du côté opposé à celui par où on le regarde. Photo prise en contre-jour. ● contre-jour, contre-jours (citations) nom masculin Georges Feydeau Paris 1862-Rueil 1921 Comment veux-tu que je te comprenne !… Tu me parles à contre-jour. Le Dindon, II, 15 Le Béliercontre-jour, contre-jours (expressions) nom masculin À contre-jour, dans une position telle que la lumière vient par-derrière ou d'une manière défavorable.

contre-jour
n. m. éclairage sous lequel l'objet reçoit la lumière du côté opposé à celui du regard. Des contre-jours.
|| Loc. adv. à contre-jour: en faisant face à la source de lumière. Prendre une photographie à contre-jour.

⇒CONTRE-JOUR, subst. masc.
A.— Éclairage tel que la lumière frappe les objets du côté opposé à la direction dans laquelle on regarde :
Face à la mer et au soleil, un contre-jour d'argent m'aveugle, d'où émerge la Statue de la Liberté, tandis qu'à l'horizon, caché dans le brouillard, un grand paquebot pressé d'arriver avant la nuit demande le pilote avec des rugissements de bête amoureuse.
MORAND, New York, 1930, p. 23.
P. méton., PHOT. Photographie réalisée face à la source de lumière.
B.— À contre-jour, loc. adv. Dans une position telle que la source de lumière est située derrière l'objet ou la personne que l'on regarde. S'asseoir à contre-jour.
Rare. En contre-jour. On n'apercevait plus que quelques silhouettes en contre-jour sur les fenêtres de la « Matterhorn Weinstube », éclairée dès quatre ou cinq heures (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 247).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694 en un mot; ds Ac. 1718-1932 avec un trait d'union. Pour le plur. cf. DUPRÉ 1972, p. 527 : la forme des contre-jours est logique ,,s'il s'agit de « jours disposés contre quelque chose », donc en parlant de la lumière elle-même, mais en parlant de photographies prises « contre le jour », la forme des contre-jour est seule aceptable``. Étymol. et Hist. 1615 peint. (Essay sur les Merveilles de nature et des plus nobles artifices par René François — Étienne Binet — d'apr. Tolmer ds Fr. mod., t. 14, p. 284). Composé de contre- et de jour. Fréq. abs. littér. :100.

contre-jour [kɔ̃tʀəʒuʀ] n. m.
ÉTYM. 1606, in D. D. L.; de contre-, et jour.
Éclairage d'un objet recevant de la lumière en sens inverse de celui du regard. || Des contre-jours. || Être gêné par le contre-jour. || Tableau placé dans le contre-jour. || Des effets de contre-jour (en photo).
Photo prise en contre-jour. || Réussir un beau contre-jour.
Loc. adj. et adv. À contre-jour : dans un éclairage tel que la lumière vienne en sens inverse de celui du regard. || La statue était à contre-jour. || Prendre une photographie à contre-jour.
1 Il conduisit Jacques jusqu'à une chambre où, près de la fenêtre une femme d'une trentaine d'années cousait à contre-jour.
Martin du Gard, les Thibault, t. VII, p. 14.
2 (…) la montmorency d'une chair si fine que le noyau y transparaît à contre-jour (…)
Colette, Flore et Pomone, in Gigi, p. 142.
3 Frank rêve de savanes noyées, de montures fourbues, s'ébrouant sous la dentelle des caroubiers, le soir, à contre-jour (…)
Régis Debray, l'Indésirable, p. 303.

Encyclopédie Universelle. 2012.