contrescarpe [ kɔ̃trɛskarp ] n. f. ♦ Fortif. Pente du mur extérieur d'un fossé, du côté de la campagne (⇒ 1. glacis). Place de la Contrescarpe, à Paris.
● contrescarpe nom féminin Paroi extérieure d'un fossé de fortification.
⇒CONTRESCARPE, subst. fém.
FORTIF. Paroi extérieure du fossé (p. oppos. à l'escarpe, la paroi située du côté de la place), surmontée du chemin couvert et du glacis. On ne saurait compter sur la résistance des contrescarpes et des escarpes et du fossé qui les sépare : les murs ébréchés ont coulé et le fossé, à demi comblé, n'est plus un obstacle (BORDEAUX, Fort de Vaux, 1916, p. 163).
— P. métaph. Quelques gouttes de sueur, roulant à travers les ravines et les contrescarpes de son front, s'étaient arrêtées aux broussailles de ses sourcils grisonnants (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 37).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1894-1932. Cf. contre-. Étymol. et Hist. 1546 (RABELAIS, Tiers-Livre, Prologue, éd. M. A. Screech, p. 10). Composé de contre- et de escarpe, terme de fortifications. Fréq. abs. littér. :37. Bbg. Archit. 1972, p. 167. — TRACC. 1907, pp. 129-130.
contrescarpe [kɔ̃tʀɛskaʀp] n. f.
ÉTYM. 1546; de contre-, et escarpe.
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♦ Fortif. Pente du mur extérieur d'un fossé, du côté de la campagne. ⇒ Glacis. || Escarpe et contrescarpe. || La place de la Contrescarpe, à Paris, doit son nom au tracé d'anciennes fortifications.
0 Alors on entendit un grand bruit de fagots entre-choqués et de poutres gémissantes : c'étaient les contrescarpes et les bastions d'Athos, que l'assiégé démolissait lui-même.
Dumas, les Trois Mousquetaires, t. I, p. 342.
Encyclopédie Universelle. 2012.