convent [ kɔ̃vɑ̃ ] n. m.
• 1844; mot angl., lat. conventus « réunion »
♦ Didact. Assemblée générale de francs-maçons.
● convent nom masculin (latin conventus, réunion) Assemblée générale des francs-maçons.
⇒CONVENT, subst. masc.
A.— Rare [Forme anc. de couvent] Clélia (...) jouissait de la liberté du convent (STENDHAL, Chartreuse, 1839, p. 255).
B.— Assemblée générale de francs-maçons. Synon. congrès :
• ... ce fut une puissante raison de s'affilier à la maçonnerie. On s'étonna de leur nombre au convent des Gaules, en 1778. On compta trois millions de frères représentés au convent de Wilhelmsbad, en 1782.
ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, p. 339.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694 et 1718 avec la rem. : ,,or quelques-uns escrivent couvent``. FÉR. Crit. t. 1 1787 recommande d'écrire et prononcer couvent, bien qu'on dise et écrive conventualité, conventuel. Étymol. et Hist. 1844 (CLAVEL, Franc-maçonnerie, Paris, p. 125 sqq. d'apr. Lar. 19e). Empr. au lat. class. conventus « assemblée, réunion » (v. couvent); lat. conventus « assemblée de francs-maçons » 1783 (BEYERLÉ, De conventu generali Latomorum ... ds Lar. 19e). Fréq. abs. littér. :5.
convent [kɔ̃vɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1844, au sens 2; angl. convent, du lat. conventus « réunion », emploi substantivé du p. p. de convenire.
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1 Vx. ⇒ Couvent.
2 Dans la franc-maçonnerie, Assemblée générale, le plus souvent annuelle, des représentants des loges d'une obédience, possédant les pouvoirs les plus étendus (législatifs, constitutionnels), désignant les dirigeants de la fédération et fixant l'orientation générale de celle-ci. ⇒ Congrès.
♦ Par ext. Réunion savante, colloque, congrès.
0 Cette comparaison (…) vaut bien celles qui ont cours dans nos convents les plus graves et qui pour avoir pris naissance dans notre discours aux idiots, n'ont même pas la saveur du canular d'initiés, mais n'en semblent pas moins recevoir valeur d'usage de leur caractère de pompeuse ineptie.
J. Lacan, Écrits, p. 240.
Encyclopédie Universelle. 2012.