copartageant, ante [ kopartaʒɑ̃, ɑ̃t ] adj. et n.
• 1690; de co- et partageant
♦ Dr. Qui participe à un partage. — N. Les copartageants.
● copartageant, copartageante adjectif et nom Qui prend sa part dans un partage.
⇒COPARTAGEANT, ANTE, adj. et subst.
(Celui) qui partage quelque chose, généralement un héritage, avec un ou plusieurs autres. À moins qu'elles [les colonies espagnoles] ne fussent données secrètement au roi d'Angleterre et aux États généraux co-partageants (CHATEAUBR., Mém., t. 3, 1848, p. 189) :
• Le cohéritier ou copartageant conserve son privilège sur les biens de chaque lot ou sur le bien licité, ...
Code civil, 1804, art. 2109, p. 381.
— P. ext. Celui qui a quelque chose en commun avec un ou plusieurs autres. Les copartageants de la puissance royale de leur chef (STAËL, Consid. Révol. fr., 1817, t. 1, p. 8). Les copartageants de notre peine (PROUST, Temps retr., 1922, p. 905).
Rem. BESCH. 1845 et Lar. 19e (Les héritiers copartageant les biens du défunt) attestent copartageant comme part. prés. d'un verbe copartager qu'enregistre LITTRÉ : copartager un bien, un héritage.
Prononc. et Orth. :[], fém. [-]. Ds Ac. 1694-1932, écrit en 1 seul mot comme dans l'ensemble des autres dict. gén. Noter cependant que BESCH. 1845, dans son article met un trait d'union. Cette graph. est également admise en tant que var. ds FÉR. Crit. t 1 1787. Voir aussi supra CHATEAUBRIAND, loc. cit. Étymol. et Hist. 1599 compartageant (Coutumes de Normandie ds DG); 1690 copartageant (FUR.). Dér. de partageant, part. prés. de partager; élément préf. co-. Fréq. abs. littér. :27.
copartageant, ante [kopaʀtaʒɑ̃, ɑ̃t] adj. et n.
ÉTYM. 1690; compartageant, 1599; de co-, et partageant.
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♦ Dr. (personnes). Qui participe à un partage. || Les héritiers copartageants. — N. || Les copartageants.
♦ Personne qui a qqch. en commun avec d'autres.
0 Mais en même temps il nous faut la penser sous une forme générale qui nous fait dans une certaine mesure échapper à son étreinte, qui fait de tous les copartageants de notre peine, et qui n'est même pas exempte d'une certaine joie.
Proust, le Temps retrouvé, Pl., t. III, p. 905.
Encyclopédie Universelle. 2012.