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coronaire

coronaire [ kɔrɔnɛr ] adj.
• 1560; lat. coronarius, de corona
Anat. Disposé en couronne. Artères coronaires, ellipt les coronaires : les deux artères qui, partant de l'aorte, irriguent le cœur ( coronarien) . Radio des coronaires (coronarographie n. f. ). Grande veine coronaire (du cœur).D'une couronne (II, 3o). ⊗ HOM. Coroner.

coronaire adjectif (latin coronarius, en forme de couronne) Or coronaire, à l'origine, couronne d'or que les alliés ou les vaincus offraient aux généraux romains vainqueurs. (Puis ce fut un don des villes ou des communautés lors de l'avènement d'un empereur. Il devint un impôt régulier auquel les décurions furent assujettis sous Constantin.) ● coronaire (expressions) adjectif (latin coronarius, en forme de couronne) Or coronaire, à l'origine, couronne d'or que les alliés ou les vaincus offraient aux généraux romains vainqueurs. (Puis ce fut un don des villes ou des communautés lors de l'avènement d'un empereur. Il devint un impôt régulier auquel les décurions furent assujettis sous Constantin.) ● coronaire (homonymes) adjectif (latin coronarius, en forme de couronne) coroner nom masculincoronaire adjectif (de coronaire) Se dit de certains organes disposés en couronne. ● coronaire (expressions) adjectif (de coronaire) Artère, veine coronaire, vaisseau assurant l'irrigation du muscle cardiaque. Artère coronaire stomachique, branche du tronc cœliaque, gagnant la petite courbure de l'estomac, qu'elle vascularise. Grande veine coronaire, veine qui draine la plus grande partie du sang veineux du cœur. ● coronaire (homonymes) adjectif (de coronaire) coroner nom masculin

coronaire
adj. ANAT Artères coronaires, qui irriguent le muscle cardiaque (myocarde) et dont la thrombose provoque l'infarctus du myocarde.

⇒CORONAIRE, adj.
Qui se rapporte à une couronne, qui rappelle la forme d'une couronne.
A.— ANTIQ. ROMAINE. Or coronaire. ,,Couronne d'or que les nations alliées ou vaincues offraient à un général romain vainqueur (Plus tard, la couronne fut remplacée par une taxe). On donna le même nom à une taxe extraordinaire payée à l'empereur par les membres de l'aristocratie municipale sous le Bas-Empire à partir de Constantin, et payable en or ou en argent (...)`` (Lar. encyclop.).
Rem. Attesté aussi ds Lar. 19e-20e, LITTRÉ, DG, GUÉRIN 1892, QUILLET 1965.
B.— MÉDECINE
1. ANAT. GÉN. [En parlant de certains organes] Dont la disposition rappelle la forme d'une couronne.
SYNT., EXPR. (Artères) coronaires labiales. Artères des lèvres. Les coronaires labiales, supérieure et inférieure, qui cheminent à la face profonde des lèvres (GÉRARD, Manuel anat. hum., 1912, p. 440). Artère coronaire stomachique. ,,Artère de la partie supérieure de l'estomac, provenant du tronc cœliaque`` (Lar. méd. 1970). Une grosse artère, la cœliaque, dont les branches, au nombre de trois, sont particulièrement destinées au foie, à l'estomac et au duodénum, au pancréas et à la rate sous les noms de coronaire stomachique, hépatique et splénique (CUVIER, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 241). Ligament coronaire du foie. ,,Partie du péritoine entourant le bord postérieur du foie`` (Lar. méd. 1970; attesté aussi ds Lar. 19e-Lar. encyclop., DG, GUÉRIN 1892).
Spéc., CARDIOLOGIE
a) [En parlant d'organes se rapportant au cœur] Artères, veines coronaires. Artères, veines cardiaques caractérisées par leur disposition en couronne. La partie du muscle cardiaque, qui n'est plus irriguée par le sang que n'amène plus une artère coronaire bouchée par l'athérosclérose (R. SCHWARTZ, Nouv. remèdes et maladies act., 1965, p. 80).
Emploi subst. Les coronaires. La balle n'a pas dû passer loin des coronaires (BERNANOS, Mauv. rêve, 1948, p. 947).
En partic. Grande veine coronaire, sinus coronaire. ,,Veine qui draine la plus grande partie du sang veineux du cœur. (Elle se termine par une partie renflée, dite sinus coronaire, qui aboutit à l'oreillette droite)`` (Lar. encyclop.); cf. aussi Lar. Méd. t. 1 1971, Lar. Lang. fr.. Les veines du cœur, dont la principale ou la grande veine coronaire, après avoir rampé sur la face supérieure du cœur, vient s'ouvrir dans la partie inférieure et postérieure de l'oreillette droite (CUVIER, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 260). Le sinus coronaire est un tronc veineux court (3 cm) mais relativement large, couché dans la partie inférieure du sillon auriculo-ventriculaire (GÉRARD, Manuel anat. hum., 1912, p. 246).
b) P. ext. [En parlant des maladies des organes se rapportant au cœur] Thrombose coronaire. Formation d'un caillot dans un vaisseau coronaire (cf. Legendre ds Nouv. Traité Méd., fasc. 7, 1924, p. 431). (Quasi-) synon. coronarien, ienne.
Rem. On note ds Lar. encyclop. Suppl. 1968 coronographie, subst. fém. ,,Méthode radiologique ayant pour objet de rendre visibles les artères coronaires et leurs branches de division (...).``
2. MÉD. DENT. Qui se rapporte à la couronne, partie apparente de la dent. Les dents sont constituées de deux parties, l'une apparente ou coronaire, l'autre inapparente ou radiculaire (QUILLET Méd. 1965, p. 176); cf. aussi ROB. Suppl. 1970.
P. ext. Qui affecte la partie apparente de la dent. Les malformations comprennent des érosions dentaires, coronaires ou cuspidiennes (Nicolas ds Nouv. Traité Méd., fasc. 4, 1925, p. 676).
3. MÉD. VÉTÉR. Os coronaire. Os de la couronne. Attesté ds Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop., GUÉRIN 1892.
P. ext. Qui affecte l'os coronaire. Les formes représentent les suros des phalanges (...) au niveau de la couronne, on rencontre les formes coronaires en avant et cartilagineuses en talon (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 157).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1562 anat. subst. fém. (A. PARÉ, Œuvres complètes, I, 14, éd. J.-F. Malgaigne, t. 1, p. 136 b), attest. isolée; 1664 (DESCARTES, Fœtus, 4 ds LITTRÉ); 1704 adj. (Trév.). Empr. au lat. class. coronarius « en forme de couronne », les artères coronaires étant disposées en forme de couronne autour du cœur. Fréq. abs. littér. :13.

coronaire [kɔʀɔnɛʀ] adj.
ÉTYM. 1562, n. f.; du lat. coronarius « en forme de couronne », de corona. → Couronne.
1 Antiq. rom. || Or coronaire : couronne d'or offerte à un général romain vainqueur par les nations alliées ou vaincues. (La couronne fut remplacée par une taxe, payable en or ou en argent).
2 Anat. Qui est disposé en couronne. Coronal. || Artères coronaires labiales : artères des lèvres.
Spécialt. Se dit d'artères et de veines du cœur. || Artères coronaires. || Grande veine coronaire.N. f. pl. || Les coronaires; spécialt, les artères coronaires. || La coronaire droite, gauche.
0 Les artères du cœur proviennent des artères coronaires, ainsi appelées, probablement à cause du trajet de leur portion initiale qui entoure le cœur en manière de couronne. Elles se détachent de l'aorte au niveau de son origine. Normalement, elles sont au nombre de deux l'une gauche, l'autre droite.
L. Testut, Traité d'anatomie, t. II, p. 98.
Méd. Se dit des maladies des organes se rapportant au cœur. || Thrombose coronaire. Coronarien.
(Personnes). Emploi abusif. Qui souffre de coronarite. Coronarien. || « Il est tout seul, il a de l'arthrite, il est coronaire » (Émile Ajar-Romain Gary, l'Angoisse du roi Salomon, p. 259).
3 Didact. D'une couronne (II., 3.).De la couronne dentaire. || Dysplasie coronaire.
DÉR. et COMP. Coronaro-, coronarien, coronarite.

Encyclopédie Universelle. 2012.