Akademik

coupée

coupée [ kupe ] n. f.
• 1783; de couper
Mar. Ouverture dans la muraille d'un navire, qui permet l'entrée ou la sortie du bord. Échelle de coupée. Être reçu à la coupée.

coupée nom féminin (de couper) Ouverture ménagée dans le flanc d'un navire, permettant d'accéder au pont au moyen d'une échelle, dite de coupée. ● coupée (homonymes) nom féminin (de couper) coupé nom masculin couper verbe

coupée
n. f. MAR Ouverture pratiquée dans la muraille d'un navire et donnant accès à l' échelle de coupée, qui permet de monter à bord.

⇒COUPÉE, subst. fém.
A.— Endroit où des arbres ont été coupés; allée, clairière. La coupée dans les arbres mystérieux se prolongeait toujours devant nous, aussi droite, pâlement grise entre deux hautes parois noires (LOTI, Inde sans Angl., 1903, p. 17).
B.— MAR. Ouverture pratiquée dans le bordé d'un bâtiment pour donner accès soit à une passerelle soit à une échelle permettant de monter ou de descendre du navire. Échelle, sabord de coupée; factionnaire de coupée. À la coupée du navire, Tartarin fut reçu par l'officier de service (A. DAUDET, Port-Tarascon, 1890, p. 232) :
Le paquebot était là fumant, prêt à partir. Passepartout n'avait que quelques pas à faire. Il s'élança sur le pont volant, il franchit la coupée et tomba inanimé à l'avant, ...
VERNE, Le Tour du monde en 80 jours, 1873, p. 123.
Prononc. et Orth. :[kupe]. Ds Ac. 1932. (Mar.). Étymol. et Hist. 1416 coppeie « action de couper » (Arch. Meuse B 1532, f° 94 ds GDF.); 1773 « interruption d'un pont » (BOURDÉ, Mar., I, 145 ds Fr. mod., t. 25, 1957, p. 309); 1783 « ouverture dans le flanc d'un navire » (Encyclop. méthod. Mar.). Part. passé fém. substantivé de couper. Fréq. abs. littér. :1 392. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 1 106, b) 2 349; XXe s. : a) 2 586, b) 2 161. Bbg. LA LANDELLE (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, pp. 52-53.

coupée [kupe] n. f.
ÉTYM. 1783, Encyclopédie; du p. p. de couper.
1 Lieu où des arbres ont été coupés.Allée, clairière.
1 Pencroff avait remarqué, à quelques centaines de pas au-dessous de l'endroit où ils étaient débarqués, que la côte offrait une étroite coupée qui, suivant lui, devait servir de débouché à une rivière ou à un ruisseau.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 38.
2 (1783). Mar. Ouverture faite dans la muraille d'un navire et qui permet l'entrée ou la sortie du bord. || Être reçu à la coupée. || Marin de garde à la coupée. || Échelle de coupée, permettant d'accéder à la coupée.
2 Bahia sur une falaise avec ses maisons peintes et historiées pareilles à un décor de Guignol suranné. Le nègre à la coupée qui conduit à ce clair de lune dans la mer.
Claudel, Journal, janv.-févr. 1917.
3 Par ordre de la direction du port, les échelles de coupée de tous les bateaux étaient descendues (…)
Malraux, la Condition humaine, p. 60.
HOM. Coupé, couper (et p. p.).

Encyclopédie Universelle. 2012.