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cul-blanc

cul-blanc [ kyblɑ̃ ] n. m.
• 1555; de cul et blanc
Oiseau à croupion blanc tel que le traquet motteux, le pétrel. Des culs-blancs.

cul-blanc, culs-blancs nom masculin Nom usuel commun de plusieurs oiseaux à ventre blanc comme le traquet motteux ou l'hirondelle de fenêtre.

cul-blanc
n. m. Nom cour. de divers oiseaux à croupion blanc, notam. d'un chevalier, de l'hirondelle de fenêtre et du traquet motteux. Des culs-blancs.

⇒CUL(-)BLANC, (CUL BLANC, CUL-BLANC)subst. masc.
A.— Vx et pop. Soldat de l'infanterie de ligne dont l'uniforme comporte un pantalon blanc. Million d'hommes; mais ils étaient d'origine diverse : la ligne, d'une part, et, de l'autre, les volontaires et les réquisitionnaires, les « culs blancs » et « la faïence bleue » (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 394).
B.— Oiseau des marais (traquet, bécasseau, etc.) à croupion blanc. Ces oiseaux, taches d'argent qui effleurent l'eau, des culs-blancs je crois (GONCOURT, Journal, 1859, p. 617). À mon approche un petit cul-blanc partit de la vase desséchée (BOURGET, Essais psychol., 1883, p. 221).
Rem. 1. À partir de 1829 où est instauré le pantalon garance, le terme de cul-blanc au sens A est remplacé par celui de cul(-)rouge (cf. GONCOURT, Journal, 1889, p. 1087). 2. Lar. Lang. fr. atteste, pour cul-blanc, le sens vx et pop. de ,,monarchiste`` et FRANCE Suppl. 1907 celui de ,,bourgeois, conservateur, aristocrate, le contraire de cul-terreux``.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1835-1932, s.v. cul (cf. ce mot). Étymol. et Hist. 1. 1555 (P. BELON, Histoire de la nature des oiseaux ds FEW t. 2, 2, p. 1507 a); 2. 1625 « mauvais soldat » (A. D'AUBIGNÉ, Lettres d'affaires personnelles, éd. E. Réaume et F. de Caussade, I, 317); 3. 1774 fam. « fantassin » (Mémoires de Bachaumont ds LARCH. Suppl. 1880); 1791 « soldat monarchiste » (HÉBERT, Père Duchesne, n° 290, p. 4 ds BRUNOT t. 9, p. 932). Composé de cul et blanc; sens 3 parce que sous l'Ancien Régime, les fantassins portaient la culotte blanche. Bbg. GRIMAUD (F.). Pt gloss. du jeu de boules. Vie Lang. 1968, p. 112.

Encyclopédie Universelle. 2012.