débet [ debɛ ] n. m.
• 1441; du lat. debet « il doit »
♦ Fin. Ce qui reste dû après l'arrêté d'un compte. Le débet d'un compte. — Spécialt Dette envers l'État ou une collectivité publique. Arrêt de débet. Mise en débet d'un comptable public par la Cour des comptes.
● débet nom masculin (latin debet, il doit) Somme dont un comptable public ou un particulier est déclaré débiteur envers le Trésor. ● débet (expressions) nom masculin (latin debet, il doit) Arrêt ou arrêté de débet, décision qui rend exécutoire un débet d'un comptable public.
⇒DÉBET, subst. masc.
Somme due après un arrêté de compte. Rester en débet (Ac.) :
• — ... Vous voulez absolument épouser une fille et une mère qui ont mangé environ deux millions en sept ans, vous acceptez un débet de plus de cent mille francs envers vos enfants...
BALZAC, Le Contrat de mariage, 1835, p. 267.
— Spéc. Ce qu'un comptable public doit à l'État après l'arrêté de son compte. Pour se garantir contre les débets éventuels de ses comptables, l'État a les sûretés suivantes : cautionnement, serment, régime juridique spécial de leurs biens (Encyclop. éduc., 1960, p. 350).
Prononc. et Orth. :[] ou []. t final se prononce ds GATTEL 1841, BESCH. 1845, PASSY 1914. Il est muet ds LAND. 1834, NOD. 1844, LITTRÉ, DG, Pt ROB., Pt Lar. 1968, WARN. 1968 et Lar. Lang. fr. Les 2 prononc. sont admises ds BARBEAU-RODHE 1930. La tendance à faire disparaître le t s'explique par la francisation anc. du mot; c'est le cas aussi pour placet (cf. MART. Comment prononce 1913, p. 327). Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1441 (DELB. Rec. ds DG). Lat. debet « il doit » 3e pers. sing. ind. prés. de debere « devoir ». Fréq. abs. littér. :3.
débet [debɛ] n. m.
ÉTYM. 1441; lat. debet « il doit ».
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♦ Fin. Ce qui reste dû après l'arrêté d'un compte. || Les débets. || Le débet d'un compte.
0 Un refus extrêmement poli du notaire à une nouvelle demande, apprit ce débet à Victurnien (…)
Balzac, le Cabinet des antiques, Pl., t. IV, p. 389.
♦ Spécialt. Dette envers l'État ou une collectivité publique. || Arrêt de débet de la Cour des comptes, condamnant le comptable à solder le débet. — Arrêté de débet d'un ministre, contre un comptable, un entrepreneur, un fournisseur.
Encyclopédie Universelle. 2012.