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décélération

décélération [ deselerasjɔ̃ ] n. f.
• 1910; de dé- et (ac)célération
Accélération négative d'un mouvement, réduction de la vitesse d'un mobile. « moi, dans la masse humaine compacte qui oscille au gré des accélérations et décélérations du train » (Tournier).
Fig. Ralentissement d'un rythme de croissance, de hausse (prix, etc.).

décélération nom féminin Accélération négative ou réduction de la vitesse d'un mobile. Capacité d'un véhicule de réduire sa vitesse lors d'un freinage. Abaissement d'un rythme de croissance, passage d'un taux de croissance à un autre moins élevé ; ralentissement d'une évolution : Décélération de la hausse des prix.

décélération
n. f. Accélération négative, diminution de la vitesse d'un mobile.

⇒DÉCÉLÉRATION, subst. fém.
TRANSPORTS AÉRIENS. Diminution de la vitesse d'un engin volant. Décélération d'un avion, d'une fusée avant l'atterrissage :
La rapidité des appareils à réaction, l'altitude à laquelle ils évoluent, obligent à reconsidérer la question (...) des effets de l'accélération et de la décélération, ...
BARIÉTY, COURY, Hist. de la méd., 1963, p. 804.
P. anal. Les performances d'accélération et de décélération (des aérotrains) (Encyclop. univ., t. 1, 1968, p. 298).
P. méton. Moment de décélération. La rentrée [d'un vaisseau spatial] dans l'atmosphère terrestre doit se faire assez lentement pour éviter le développement de décélérations considérables (Encyclop. univ., t. 1 t. 5, 1969, p. 17).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1910 (d'apr. Lexis); 1940 aviat. (Monnot ds Fr. mod., t. 17, p. 66). Du rad. de décélérer; suff. -(a)tion, v. décéléré. Bbg. ADLERBLUM (A.). Vocab. de l'astronaut. Québec, 1972, p. 16. — DUB. Dér. 1962, p. 32.

décélération [deseleʀɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. Déb. XXe; de 1. dé, et (ac)célération.
Accélération négative d'un mouvement retardé, réduction de la vitesse d'un mobile. || Décélération d'un avion, d'une fusée. || Décélération d'un véhicule. || Une forte décélération.
1 Aux États-Unis, des sujets se sont prêtés à des expériences de décélérations extrêmement brutales, au cours d'études pratiquées dans le but de rechercher les meilleurs moyens de contention de l'homme dans le « crash » (choc accidentel au sol); l'expérience a montré que l'on peut infliger sans dommage à l'homme, de très brèves décélérations importantes (jusqu'à −35 g).
Jacques Guillerme, la Vie en haute altitude, p. 101-102.
2 (…) mais moi, dans la masse humaine compacte qui oscille au gré des accélérations et décélérations du train, j'ai découvert un visage ravissant, et mon regard se pose sur lui comme un oiseau dans un arbre de fraîcheur.
M. Tournier, le Vent Paraclet, p. 290.
CONTR. Accélération.

Encyclopédie Universelle. 2012.