déchant [ deʃɑ̃ ] n. m.
• 1164; de dé- et chant, d'apr. lat. médiév. discantus
♦ Hist. mus. Mélodie en contrepoint qui était écrite au-dessus du plain-chant.
● déchant nom masculin Mélodie écrite en contrepoint, note contre note, d'un chant donné et évoluant en mouvement contraire.
⇒DÉCHANT, subst. masc.
MUS. ANC. Contrepoint primitif à deux parties, contre-chant; en partic., improvisations ajoutées au plain-chant par les chantres ou les fidèles. Autour du chant principal (...) des chantres exercés improvisaient des sortes de broderies, en forme dialoguée, qu'on appela déchant ou chant sur le livre (D'INDY, Compos. music., t. 1, 1897-1900, p. 93).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. Ca 1165-70 (CHRÉTIEN DE TROYES, Erec et Enide, éd. M. Roques, 6710). Dér. de chant; préf. dé-. Bbg. AC. FR. Dict. de l'Ac. Banque Mots. 1973, n° 5, p. 100. — QUEM. 2e s. t. 3 1972.
déchant [deʃɑ̃] n. m.
ÉTYM. V. 1164; de 1. dé-, et chant, d'après le lat. médiéval discantus.
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♦ Hist. mus. Mélodie en contrepoint qui était écrite au-dessous du plain-chant. — Par ext. Parties de fantaisie que les chantres ajoutaient au plain-chant pour l'orner. — Harmonie à deux voix.
0 Vers le XIIe siècle commença pour l'art du chant une ère nouvelle, car à cette époque le déchant fit son apparition.
Initiation à la musique, p. 124.
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DÉR. 1. Déchanter.
Encyclopédie Universelle. 2012.