diaphyse [ djafiz ] n. f.
• XVIe; gr. diaphusis « séparation naturelle, interstice »
♦ Anat. Tronçon moyen (d'un os long). Diaphyse du fémur. — Adj. DIAPHYSAIRE , 1870 .
● diaphyse nom féminin (grec diaphusis, interstice) Partie moyenne du corps d'un os long.
diaphyse
n. f. ANAT Partie d'un os long comprise entre ses deux extrémités (épiphyses).
⇒DIAPHYSE, subst. fém.
ANAT. Partie moyenne (d'un os long). Diaphyse du fémur; fracture de la diaphyse humorale. On doit distinguer, dans chaque os long, une diaphyse, tige centrale de l'os, et deux épiphyses (POLICARD, Histol. physiol., 1922, p. 424).
Rem. 1. Le sens étymol. de « séparation, cloison » est signalé par plusieurs dict. au XIXe s. (LITTRÉ, GUÉRIN 1892), mais cet emploi n'est pas attesté ds la docum. 2. On rencontre ds la docum. diaphysaire, adj. Qui a rapport à la diaphyse de l'os. La tuberculose diaphysaire (CALMETTE, Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 202).
Prononc. :[djafi:z]. Étymol. et Hist. 1. 1561 (A. PARÉ, IV, 34 ds HUG. : Elle reçoit le ligament cartilagineux et quasi osseux, produit de l'eminence d'entre les deux cavités de l'epiphyse superieure de l'os de la jambe, qu'Hippocrates au livre des Fractures appelle en son langage diaphyse); 2. 1823 « corps, partie moyenne des os longs » ([L. JACQUES], Dict. des termes de méd., chir., art vét., hist. nat., bot., phys., chim.). Empr. au gr. « interstice, division », terme d'anat. chez HIPPOCRATE, Fract., 12 ds LIDDELL-SCOTT. Fréq. abs. littér. :2.
diaphyse [djafiz] n. f.
ÉTYM. 1823; autre sens, 1561; du grec diaphusis « séparation naturelle, interstice » de diaphuein « pousser (phuein) en séparant ».
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♦ Anat. Tronçon moyen (dans un os long). || Diaphyse du fémur.
0 La partie moyenne des os longs, la diaphyse, formée d'une épaisse couche de tissu compact, est percée, au centre, d'un canal pour la moelle, et terminée à ses extrémités par un renflement de tissu spongieux, l'épiphyse.
Vallery-Radot, Notre corps…, III, p. 22.
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DÉR. Diaphysaire, diaphysite.
Encyclopédie Universelle. 2012.