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diffamation

diffamation [ difamasjɔ̃ ] n. f.
XIIIe; bas lat. diffamatio
Action de diffamer. calomnie, médisance. Diffamation d'un adversaire, d'un ennemi. Extorsion sous menace de diffamation : chantage.
Écrit, parole diffamatoire. Les diffamations d'un journal à scandales.
Dr. « Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé » (Loi du 29 juillet 1881). Procès en diffamation.
⊗ CONTR. Apologie, louange.

diffamation nom féminin (bas latin diffamatio, -onis) Action de diffamer ; allégation diffamatoire. ● diffamation (synonymes) nom féminin (bas latin diffamatio, -onis) Action de diffamer ; allégation diffamatoire.
Synonymes :
- accusation
- calomnie
- clabauderie
- dénigrement
- éreintement (familier)
- médisance
Contraires :
- apologie
- éloge
- louange

diffamation
n. f.
d1./d Action de diffamer. La diffamation est un délit.
d2./d Acte diffamatoire. Ce discours est une diffamation.

⇒DIFFAMATION, subst. fém.
Action de diffamer; son résultat. Campagne de diffamation. Être en butte à de lâches diffamations (Ac.) :
1. Gérard fut assez adroit pour laisser le nom de Mademoiselle Mariette et donner à cette diffamation une tournure favorable au caractère de son amie.
CHAMPFLEURY, Les Aventures de Mlle Mariette, 1853, p. 65.
DR. ,,Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé`` (Loi du 29 juillet 1881, art. 29); fait de porter de telles allégations. Action, plainte en diffamation :
2. Je reçois de Troubat, l'ancien secrétaire de Sainte-Beuve, une lettre qui m'accuse de diffamation pour avoir rapporté la phrase colère de la princesse à Sainte-Beuve : « Mais votre maison de coquines, un mauvais lieu, et j'y suis venue pour vous! ».
GONCOURT, Journal, 1890, p. 781.
Prononc. et Orth. :[] ou [-]. Cf. diffamer. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1320 (A.N. JJ 160, f° 5 v° ds GDF. Compl.). Empr. au b. lat. diffamatio « action de divulguer, de répandre » avec infl. sém. de diffamer; a évincé l'a. fr. difame (XIIIe s. ds T.-L. — XVIIe s. ds FEW t. 3, p. 73 a), déverbal de diffamer. Fréq. abs. littér. :50. Bbg. LEW. 1960, p. 130.

diffamation [difamɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1320; difame, XIIIe; du bas latin diffamatio, du supin de diffamare. → Diffamer.
Action de diffamer. Accusation, attaque, calomnie, médisance. || Cruelle, lâche, noire diffamation. || La diffamation d'un adversaire, d'un ennemi. || Extorsion sous menace de diffamation ( Chantage).Écrit, parole diffamatoire. || Les diffamations des journaux.
1 (…) il n'y a que votre seule société (la compagnie de Jésus) qui recevrait véritablement quelque plaisir de la diffamation d'un auteur (Jansénius) qui vous a fait quelque tort.
Pascal, les Provinciales, XVIII.
2 La diffamation, la dépression, la dérision, l'opprobre dont ils m'ont couvert (…)
Rousseau, Rêveries…, 1re promenade.
Dr. || Délit de diffamation ( Injure).
3 Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation.
Loi du 29 juil. 1881, art. 29.
CONTR. Apologétique (cit. 3), apologie, louange.

Encyclopédie Universelle. 2012.