dragonne [ dragɔn ] n. f.
• 1800; « batterie de tambour » 1771; « femme acariâtre » 1673; fém. de dragon
♦ Cordon, galon qui garnit la poignée (d'un sabre, d'une épée). — Cordon attaché à un objet (un parapluie, un appareil photographique, etc.), qu'on passe au bras ou au poignet. La dragonne d'un bâton de ski.
● dragonne nom féminin (de dragon) Courroie reliant le poignet à la garde d'un sabre ou d'une épée au moyen d'un passe-coulant. Lanière ou cordon attaché à un objet, que l'on peut passer au poignet ou au bras. Batterie de tambours propre aux dragons des XVIIe et XVIIIe s.
dragonne
n. f. Lanière double ornant la poignée d'une épée ou d'un sabre, que l'on passe au poignet.
|| Courroie d'un bâton de ski, d'un appareil photo, etc., que l'on passe au poignet.
⇒DRAGONNE, subst. fém.
Courroie attachée à la poignée d'un sabre, d'une épée, servant à assurer l'arme dans la main et à empêcher cette arme de tomber à terre. À la clarté de la lampe, des revolvers d'ordonnance, des sabres avec la dragonne à glands d'or, luisaient sur le mur (FRANCE, Hist. comique, 1903, p. 34).
— P. ext. Lanière ou cordon fixé au manche d'un parapluie, d'une canne, à l'extrémité d'un bâton de ski, etc., pour mieux l'assurer dans la main. Une canne à dragonne de cuir lui pendait au poignet (VAN DER MEERSCH, Empreinte dieu, 1936, p. 78).
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1674 « femme acariâtre » (MOLIÈRE, Malade imaginaire, 1er intermède), répertorié par DG, ROB. et Lar. Lang. fr.; 2. 1800 (BOISTE : dragonne, ornement). Fém. de dragon. Fréq. abs. littér. :25.
]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1. 1674 « femme acariâtre » (MOLIÈRE, Malade imaginaire, 1er intermède), répertorié par DG, ROB. et Lar. Lang. fr.; 2. 1800 (BOISTE : dragonne, ornement). Fém. de dragon. Fréq. abs. littér. :25.
dragonne [dʀagɔn] n. f.
ÉTYM. 1800; « batterie de tambour », 1771; fém. de dragon, II., les dragons ayant été les premiers à porter cet objet.
❖
1 Cordon, galon qui garnit la poignée (d'un sabre, d'une épée). || Dragonne ornée d'un gland. || Passer la dragonne d'un sabre autour du poignet.
♦ Par analogie :
0 Mais l'honneur de l'étalage, ce sont les colliers de fleurs, dragonnes terminées de glands allongés, nœuds de couleur et d'odeur mêlées.
Paul Morand, Rien que la Terre, p. 133.
♦ La Dragonne, roman de Jarry (publié en 1943).
2 Cordon à la poignée (d'un parapluie, d'un bâton de ski, d'un appareil de photo, etc.) qu'on passe au bras.
❖
Encyclopédie Universelle. 2012.