dunette [ dynɛt ] n. f.
• 1634; « levée de terre » 1550; de dune
♦ Superstructure élevée sur le pont arrière d'un navire et s'étendant sur toute sa largeur (à la différence du rouf). André « se tient à l'arrière sur la dunette » ( Loti).
● dunette nom féminin (de dune) Superstructure, placée à l'extrémité arrière du navire, s'étendant d'un bord à l'autre et complètement fermée. (Sur les bâtiments de commerce modernes, elle s'étend du bloc passerelle à l'arrière et abrite l'ensemble des logements.)
dunette
n. f. MAR Superstructure élevée sur le pont supérieur, à l'arrière d'un navire et sur toute sa largeur.
⇒DUNETTE, subst. fém.
MAR. Superstructure se trouvant à l'arrière d'un navire, allant d'un bord à l'autre et à l'intérieur de laquelle est aménagé l'habitat des officiers ou des passagers. Ma marraine parlait marine comme un loup de mer. Elle n'oubliait ni hune, ni dunette, ni haubans (FRANCE, Livre ami, 1885, p. 49). Nous ne reçûmes que deux coups de mer sérieux provenant du travers. L'un, recouvrant la dunette, inonda le carré (CHARCOT, Mer Groënland, 1929, p. 163).
— Spéc. Partie supérieure de la dunette qui forme pont :
• Enfin, pour m'achever, je ressentis les atteintes d'un accès de goutte aigu au pied gauche, et malgré tout cela il me fallut rester sur la dunette, exposé à toutes les intempéries de l'air, afin de profiter de la moindre chance favorable.
DUMONT D'URVILLE, Voyage au Pôle Sud, t. 2, 1842, p. 165.
— P. métaph. L'épais vieillard [le président de la Chambre] qui chaque quinzaine voyait au pied de sa dunette s'abattre un ministère (DRUON, Chute corps, 1950, p. 236).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1550 « levée de terre fortifiée (?) » (Oraison du chancelier de France ds JAL1), emploi isolé; 2. 1564 « petite dune » (THIERRY) — 1636, MONET; 3. 1634 mar. (CLEIRAC, Termes de marine ds R. Hist. litt. Fr. t. 10, p. 338). Dér. de dune; suff. -ette. Fréq. abs. littér. :84. Bbg. LA LANDELLE (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 28.
dunette [dynɛt] n. f.
ÉTYM. 1550, « levée de terre fortifiée »; de dune.
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♦ (1634). Mar. Superstructure élevée sur le pont arrière d'un navire et s'étendant sur toute sa largeur (à la différence du rouf, de la teugue). || Loger dans la dunette. — Spécialt. La partie supérieure de la dunette. || Monter, se promener sur la dunette.
1 André, sa cabine choisie, ses bagages placés, se tient à l'arrière sur la dunette, entouré d'aimables gens des ambassades qui sont venus pour le conduire (…)
Loti, les Désenchantées, VI, LIII, p. 245.
2 (…) ces points culminants, les seuls où je puisse vivre (…) Amateur des avions de sport où l'on porte la tête en plein ciel, je figurais aussi, sur les bateaux, l'éternel promeneur des dunettes.
Camus, la Chute, p. 30.
Encyclopédie Universelle. 2012.