échevinage [ eʃ(ə)vinaʒ ] n. m.
• XIIIe; de échevin
♦ Fonction d'échevin; durée de cette fonction.
♢ Corps des échevins d'une ville des Pays-Bas ou de Belgique.
● échevinage nom masculin Charge, fonctions d'échevin ; durée de ces fonctions. Corps des échevins. Juridiction municipale. Circonscription territoriale administrée par des échevins. Procédé d'organisation des tribunaux, consistant à réunir au sein d'une juridiction collégiale un ou plusieurs magistrats professionnels et des personnes ayant une profession ou une qualité en relation avec la nature des affaires jugées. (Les tribunaux paritaires des baux ruraux, par exemple, sont organisés ainsi.)
⇒ÉCHEVINAGE, subst. masc.
A.— Fonction d'échevin; durée de cette fonction. Quelque bourgeois y a gravé [sur la porte] les insignes de sa « noblesse de cloche », la gloire de son échevinage oublié (BALZAC, E. Grandet, 1834, p. 6).
B.— Corps des échevins d'une ville. Il était quatre heures lorsque nous nous rendîmes chez le doyen de l'ancien échevinage (JOUY, Hermite, t. 5, 1814, p. 34). Une réponse par laquelle M. l'échevin m'assurait que les marmots de la rue Saint-Jacques étaient dignes de la sollicitude de l'échevinage parisien (FRANCE, Opinions J. Coignard, 1893, p. 133).
Prononc. et Orth. :[
]; mais parfois, dans la conversation cour. : [
]; cf. échelon. è est même la seule prononc. donnée ds Pt ROB. Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1219 eschevinage « corps, réunion des échevins » (Cartulaire de Cysoing, p. 107 ds GDF. Compl.); 2. XIIIe s. « fonction d'échevin » (De quoi vienent li traïtor..., éd. G. Straka, 50 ds Neuphilol. Mitt. t. 38, 1937, p. 138); 3. 1281 « territoire administré par des échevins » (Coutumes de Bruges ds LITTRÉ Suppl.). Dér. de échevin; suff. -age. Fréq. abs. littér. :6.
]; mais parfois, dans la conversation cour. : []; cf. échelon. è est même la seule prononc. donnée ds Pt ROB. Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1219 eschevinage « corps, réunion des échevins » (Cartulaire de Cysoing, p. 107 ds GDF. Compl.); 2. XIIIe s. « fonction d'échevin » (De quoi vienent li traïtor..., éd. G. Straka, 50 ds Neuphilol. Mitt. t. 38, 1937, p. 138); 3. 1281 « territoire administré par des échevins » (Coutumes de Bruges ds LITTRÉ Suppl.). Dér. de échevin; suff. -age. Fréq. abs. littér. :6.
échevinage [eʃ(ə)vinaʒ] n. m.
ÉTYM. 1219; de échevin.
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1 (1219). Hist. Corps des échevins d'une ville.
0 Une réponse par laquelle M. l'échevin m'assurait que les marmots de la rue Saint-Jacques étaient dignes de la sollicitude de l'échevinage parisien.
France, les Opinions de J. Coignard, 1893, p. 133, in T. L. F.
Encyclopédie Universelle. 2012.