embarquement [ ɑ̃barkəmɑ̃ ] n. m.
• 1533; de embarquer
♦ Action d'embarquer, de s'embarquer. L'embarquement du matériel. ⇒ chargement. Quai d'embarquement. ⇒ embarcadère. L'embarquement des passagers. Ordre d'embarquement : ordre donné à qqn d'embarquer sur tel bâtiment. Carte d'embarquement donnant accès à l'avion. Embarquement immédiat, porte no 8. « L'Embarquement pour Cythère », tableau de Watteau.
⊗ CONTR. Débarquement.
● embarquement nom masculin Action d'embarquer, de s'embarquer : Embarquement des marchandises. Inscription d'un marin, d'un passager sur le rôle d'équipage. Durée de présence à bord en tant que membre de l'équipage. ● embarquement (expressions) nom masculin Officier d'embarquement, officier chargé des opérations d'embarquement par air ou par mer de son unité. ● embarquement (synonymes) nom masculin Action d' embarquer , de s'embarquer
Synonymes :
Contraires :
- débarquement
embarquement
n. m. Action d'embarquer, de s'embarquer. Embarquement des troupes et des véhicules.
⇒EMBARQUEMENT, subst. masc.
A.— Action d'embarquer, de s'embarquer; fait d'être embarqué à bord d'un bateau. Embarquement de marchandises, de troupes; manœuvre, port, quai d'embarquement. Anton. débarquement. Mes cent mille hommes faisaient chaque jour la manœuvre de l'embarquement et du débarquement, comme tout autre temps de leur exercice (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 394). Le « service des passagers » a, dans ses attributions, l'embarquement et le débarquement des passagers et de leurs bagages (M. BENOIST, PETTIER, Transp. mar., 1961, p. 134). Cf. cargaison ex. 1.
— En partic. [À propos d'un marin] Inscription sur un rôle d'équipage. Un commis avait apporté à Simon son ordre d'embarquement (PEISSON, Parti Liverpool, 1932, p. 47). Donner des embarquements aux marins réduits au chômage au lendemain de la Libération (LE MASSON, Mar., 1951, p. 113).
♦ P. méton. Durée d'un service de navigation. L'embarquement de mon père devait durer trois années, il en dura six (MALOT, R. Kalbris, 1869, p. 11).
— P. métaph. L'illumination, lieu d'embarquement de tout enseignement théologique et mystique (BLOY, Journal, 1903, p. 160).
♦ Péj. [Avec l'idée d'un mauvais départ] À un concert de Colonne, il avait éprouvé cette mortelle sensation, à la suite d'un embarquement sur un « do » naturel au lieu d'un « do dièze » (GONCOURT, Journal, 1894, p. 622).
B.— P. ext. Action de faire monter (des personnes) ou de charger (des choses) à bord d'un moyen de transport quelconque. Des embarquements en chemin de fer signalés à Ostende (JOFFRE, Mém., t. 1, 1931, p. 475) :
• 1. Le six juin, je dus descendre à Puyloubiers pour y accompagner le vieil Alibert et son fils qui conduisaient deux chargements de foin à la gare. Les formalités d'embarquement et de livraison furent très longues et nous rentrâmes en retard à Théotime.
BOSCO, Le Mas Théotime, 1945, p. 74.
C.— B.-A. L'Embarquement pour Cythère. Toile célèbre de Watteau. Le surcroît d'attrait qu'exerce « l'Embarquement pour Cythère » lorsqu'on vérifie que sous diverses attitudes il ne met en scène qu'un seul couple (BRETON, Nadja, 1928, p. 109) :
• 2. Les départs pour le bonheur : être sûrs qu'on n'arrivera pas au pays, ou que ce ne sera pas celui-là. C'est comme l'Embarquement pour Cythère : de l'autre côté du décor, il n'y a rien.
ALAIN-FOURNIER, Corresp. [avec Rivière], 1907, p. 79.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1533 « action d'embarquer » (Doc. hist. inédits, III, 515, Champollion-Figeac d'apr. A. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 11, p. 499). Dér. de embarquer; suff. -ment1. Fréq. abs. littér. :129.
embarquement [ɑ̃baʀkəmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1533; de embarquer.
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1 Action d'embarquer (qqn, qqch.). || L'embarquement des passagers, des troupes pour une destination. — L'embarquement des marchandises, d'une cargaison. ⇒ Chargement.
2 (Sans compl.). Fait d'embarquer (qqch., qqn). || Manœuvres, formalités d'embarquement. || Carte d'embarquement. || Quai d'embarquement.
♦ (Personnes). Action de s'embarquer. || Embarquement immédiat, porte no 9 (dans un aéroport). || Quai d'embarquement d'une gare de chemin de fer.
0 Une barque attendait au pied de la jetée où l'embarquement se fit sans gaieté.
Balzac, Béatrix, Pl., t. II, p. 485.
♦ (Avec un compl. de destination). || Embarquement pour New York. — L'Embarquement pour Cythère, célèbre tableau de Watteau.
3 Mar. Inscription d'un marin sur un rôle d'équipage ou d'un passager sur le registre de bord. || Ordre d'embarquement, d'embarquer sur tel bâtiment.
♦ Par ext. Durée d'un service de navigation. || Un embarquement de trois ans.
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CONTR. Débarquement.
COMP. Rembarquement.
Encyclopédie Universelle. 2012.