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embrouillamini

embrouillamini [ ɑ̃brujamini ] n. m.
• 1688; de brouillamini, d'apr. embrouiller
Fam. Désordre ou confusion extrême. embrouillement, imbroglio, micmac, méli-mélo (cf. Sac d'embrouilles, de nœuds).

embrouillamini nom masculin (de brouillamini, avec l'influence de embrouiller) Familier. Désordre, grande confusion causant des erreurs. ● embrouillamini (synonymes) nom masculin (de brouillamini, avec l'influence de embrouiller) Familier. Désordre, grande confusion causant des erreurs.
Synonymes :
- brouillamini (familier)
- confusion
- enchevêtrement
- imbroglio

embrouillamini
n. m. Fam. Confusion, désordre. Syn. (Réunion) désordre.

⇒EMBROUILLAMINI, subst. masc.
Synon. de brouillamini (au fig.). Un dédale, un embrouillamini de corridors, d'escaliers sombres, de cloisons, de soupentes (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 3, 1863-69, p. 84). Je renonce à vouloir démêler l'embrouillamini chronologique de mes souvenirs d'enfance (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 240) :
Il est un jeu où l'on nous convie, dans un embrouillamini de lignes, à repasser au crayon certaines d'entre elles (...) pour voir surgir un dessin qui était dissimulé dans la confusion apparente.
HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, p. 313.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Au plur. la docum. donne des ex. avec ou sans s. a) Sans s, cf. STENDHAL, Haydn, Mozart et Métastase, 1817, p. 92; LEMAITRE, Contemp., 1885, p. 306; BARRÈS, C. Baudoche, 1909, p. 139. b) Avec s, cf. L. DAUDET, Vers le roi, 1920, p. 96; CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 307; L. DE VILMORIN, Migraine, 1959, p. 165. Étymol. et Hist. 1688 (DANCOURT, Le Chevalier à la mode, éd. Fr. Sarcey, 114). Croisement de brouillamini et de embrouiller. Fréq. abs. littér. :8. Bbg. QUEM. 2e s. t. 2 1971.

embrouillamini [ɑ̃bʀujamini] n. m.
ÉTYM. 1688; de brouillamini, d'après embrouiller.
Fam. Désordre, confusion extrême qui induit en erreur. Brouillamini (fam.), embrouillage, imbroglio.
1 (…) il y a au troisième acte un embrouillamini qui me déplaît, et au cinq il y a deux poignards qui me font de la peine.
Voltaire, Lettre à d'Argental, 1842, 26 nov. 1760.
2 Rien ne bougera, rien ne changera. Les rocs sont impassibles, en équilibre, les arbres et les herbes sont plantés droit dans le sol, et le silence peuplé règne. C'est un embrouillamini de tissage avec des nœuds, des couleurs placées, des pâtés noirâtres.
J.-M. G. Le Clézio, la Fièvre, p. 183.

Encyclopédie Universelle. 2012.