emplacement [ ɑ̃plasmɑ̃ ] n. m.
1 ♦ Place choisie pour édifier une construction, exercer une activité. « Quelques voyages d'études dans le Bas-Congo pour fixer l'emplacement des usines » (Maurois). « un emplacement aménagé pour le tennis » (Larbaud).
2 ♦ Place occupée (par qqch.). ⇒ position. Faire des fouilles sur l'emplacement d'une ville disparue. « Un noir rougeoiement indiquait l'emplacement des boulevards » (Camus). — Spécialt Aire de stationnement. Louer un emplacement dans un parking.
● emplacement nom masculin Place occupée par quelque chose ou destinée à quelque chose : Tracer à la craie sur le sol l'emplacement du blessé. Place réservée pour un véhicule dans un parking, un garage, une aire de stationnement : Louer un emplacement à l'année. Endroit, espace réservés à certains commerçants sur la voie publique ou dans certains centres commerciaux, halls d'exposition, etc. : Avoir un bon emplacement au marché. ● emplacement (expressions) nom masculin Emplacement publicitaire, espace ou durée d'un support destiné à recevoir une annonce publicitaire. ● emplacement (synonymes) nom masculin Endroit, espace réservés à certains commerçants sur la voie publique...
Synonymes :
- coin
- endroit
- terrain
emplacement
n. m. Lieu qu'occupe, qu'occupait qqch ou qui convient pour placer ou édifier qqch. L'emplacement d'un édifice, d'une cité disparue.
⇒EMPLACEMENT, subst. masc.
Endroit choisi spécialement pour y construire ou plus généralement pour y faire quelque chose. Le meilleur emplacement où filmer (GIDE, Retour Tchad, 1928, p. 882) :
• 1. ... un mendiant qui avait bien mal choisi son emplacement, sur ce pont vide de passants et de mélomanes.
ARNOUX, Calendrier de Flore, 1946, p. 304.
— P. ext. Place effectivement occupée par une construction, une chose, dans un ensemble. L'emplacement de l'abbaye (...) était conforme au site favori de la plupart des abbayes selon saint Bernard (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 47). Savoir dactylographier n'est donc pas connaître l'emplacement sur le clavier de chaque lettre (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, 1945, p. 168).
♦ P. anal. Place affectée à une personne dans une opération :
• 2. Dans moins d'une demi-heure maintenant, je serai à mon emplacement dans la bataille de Verdun (...) et mon emplacement est séparé des toutes premières lignes par une quarantaine de mètres...
ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, Verdun, 1938, p. 146.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1422 « assignation, donation » (Fondat. du chap. de Folgoet, ap. LOB., II, 985 ds GDF.), attest. isolée; 1. a) 1611 « lieu où se trouve un édifice, une ville » emplacement d'une ville (COTGR.); b) 1694 « endroit convenable pour construire, établir ou édifier qqc. » (Ac.); 2. 1690 « action de mettre en place » en partic. l'emplacement et mesurage du sel (FUR.). Dér. du rad. de l'a. fr. emplacier « placer, employer pour » (1363 ds GDF.), lui-même dér. avec préf. en- de placer; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :457. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 558, b) 643; XXe s. : a) 431, b) 863.
emplacement [ɑ̃plasmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1611; « assignation, donation », 1422; du moy. franç. emplacer « placer », XVIe; de em- (en-), et placer.
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1 (1694). Lieu, endroit choisi pour y édifier une construction, y exercer une activité. ⇒ Place; terrain. || Choisir un bon emplacement. || Arrêter l'emplacement d'un camp (⇒ Campement; castramétation). || Emplacement aménagé (cit. 2) pour un terrain de sport. || Emplacement destiné à une maison de commerce (→ 2. Bourse, cit. 2). — Emplacement à louer.
1 Pour Yves, c'était là une question très sérieuse, arrêter l'emplacement de cette petite maison, où il entrevoit, au fond d'un lointain mélancolique et étrange, sa retraite, sa vieillesse et sa mort.
Loti, Mon frère Yves, LXX, p. 168.
2 Il notera l'emplacement du terrain (à droite ou à gauche de la rue; à un angle); ses dimensions approximatives (…)
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, IV, II, p. 13.
3 Le petit capital souscrit jusqu'à ce jour a surtout servi à rétribuer quelques voyages d'études dans le Bas-Congo, pour fixer l'emplacement des usines.
A. Maurois, Bernard Quesnay, XXIV, p. 158.
2 Place effectivement occupée (par qqch.). || L'emplacement d'une troupe sur le front. ⇒ Secteur. || Occuper un emplacement. — Par ext. Place à laquelle une chose a été mise par l'homme. || L'emplacement d'un chantier. || C'était ici l'emplacement de la Bastille. || Fouilles exécutées sur l'emplacement d'une ville ancienne. || Discuter de l'emplacement des meubles. ⇒ Position, situation. || Reconnaître l'emplacement d'une chose. ⇒ Localiser (→ Déshabiller, cit. 8).
4 Il ne reconnaissait plus l'emplacement des meubles. Il trouva enfin son veston et craqua une allumette.
P. Mac Orlan, la Bandera, I, p. 8.
5 Au loin, un noir rougeoiement indiquait l'emplacement des boulevards et des places illuminées.
Camus, la Peste, p. 330.
♦ Spécialt. Lieu de stationnement (d'un véhicule). || Emplacement réservé aux livraisons, aux visiteurs, au personnel de l'entreprise. || Louer un emplacement dans un garage.
Encyclopédie Universelle. 2012.