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encodage

encodage [ ɑ̃kɔdaʒ ] n. m.
• v. 1960; de encoder
Didact. Processus de production d'un message selon un système de signes (code) susceptible de transmettre de l'information. codage. Spécialt, ling. Production de messages (énoncés, phrases) dans une langue naturelle. ⊗ CONTR. Décodage.

encodage nom masculin Action d'encoder ; production d'un message ; codage. Processus hypothétique de traitement de l'information sensorielle se déroulant au moment de l'identification et de la mise en mémoire d'un stimulus.

encodage
n. m. Action d'encoder; résultat de cette action.

⇒ENCODAGE, subst. masc.
Action d'encoder.
TÉLÉCOMM. ,,L'encodage (...) est le processus par lequel certains signaux du code sont sélectionnés (choisis) et introduits dans le canal`` (Ling. 1972).
INFORMAT. Machine d'encodage (PIL. 1969).
Rem. On rencontre pour désigner ces machines le terme encodeur, adj. et subst. masc. Encodeur, matériel encodeur. ,,Matériel susceptible de saisir l'information et de la stocker, sous forme digitale, en langage-machine`` (BUREAU 1972).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1963 (R. JAKOBSON, Essais de linguistique, trad. de N. Ruwet, p. 95). Dér. de code; préf. en-; suff. -age.

encodage [ɑ̃kɔdaʒ] n. m.
ÉTYM. V. 1960; de encoder.
Didact. Processus de production d'un message selon un système de signes commun aux participants de la communication (code) et susceptible de transmettre de l'information.Spécialt (ling.). Production de messages (énoncés, phrases) dans une langue naturelle. Parole, phonation; écriture. S'oppose à décodage.
1 Lorsque les biologistes emploient le terme de « mémoire » dans le premier des trois sens que nous avons distingués, ils soulèvent en réalité le grand problème de l'organisation de l'acquis, et, en parlant de la conversation de l'information non héréditaire, ils nous font espérer la découverte d'organisations analogues, mais sur le terrain phénotypique, à celles des encodages de l'information héréditaire.
J. Piaget, Épistémologie des sciences de l'homme, p. 199.
2 Toute parole, même dans la fonction phatique, se veut signifiante à l'encodage. « Parler pour ne rien dire » est un jugement du décodeur, jamais de l'encodeur. De la même manière, la parole fausse (au sens de « erroné » et non « mensonger ») est vraie pour celui qui la construit.
Josette Rey-Debove, le Sens de la tautologie, in le Français moderne, oct. 1978, p. 327.
CONTR. Décodage.

Encyclopédie Universelle. 2012.