enraiement [ ɑ̃rɛmɑ̃ ] ou enrayement [ ɑ̃rɛjmɑ̃ ] n. m.
• 1808, -1870; de 2. enrayer
1 ♦ Vx Action d'enrayer (un véhicule).
2 ♦ Mod. Fig. Fait d'arrêter (une progression dangereuse). L'enraiement d'une épidémie.
● enrayement ou enraiement nom masculin Action d'enrayer quelque chose, de le bloquer : L'enraiement d'une épidémie. ● enrayement ou enraiement (difficultés) nom masculin Orthographe et prononciation Les deux graphies, enraiement et enrayement, sont admises. Enraiement se prononce [̃ ;ʀɛ ;&ph97; ;̃ ;], comme pour rimer avec aimant ; enrayement se prononce [̃ ;ʀɛ ;&ph94; ;&ph97; ;̃ ;], comme pour rimer avec pareillement.
enraiement ou enrayement
n. m. Action d'arrêter une extension fâcheuse. L'enraiement d'un fléau.
⇒ENRAIEMENT, ENRAYEMENT, subst. masc.
Vieilli. [Correspond à enrayer2] ,,Action d'enrayer une voiture`` (Ac. 1932). Synon. enrayage. L'enrayement ne put se faire assez vite (Ac. 1878).
— Au fig. Voilà la cause de tous les embarras, de tous les enrayements de la société (PROUDHON, Confess. révol., 1849, p. 257). « L'esthésie » représente l'entraînement, qui produit la gaieté, l'animation, l'entrain; la « paresthésie », l'enrayement, la retenue, et, pour user d'une expression vivante, le tirage (GRIVEAU, Élém. beau, 1892, p. 132).
Prononc. et Orth. :[] et [], transcr. rapportées respectivement (ds DG, BARBEAU-RODHE 1930, Pt ROB., WARN. 1968) aux orth. enraiement et enrayement. Ds Ac. dep. 1878. Enrayement supprimé ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1808 « action d'enrayer les roues » (BOISTE). Dér. du rad. de enrayer1; suff. -(e)ment1.
ÉTYM. 1808, enraiement; enrayement, 1870; de 2. enrayer.
❖
1 Vx. Action d'enrayer (un véhicule).
2 Mod. (Fig.). Fait d'arrêter (une progression dangereuse). || L'enraiement d'une épidémie.
Encyclopédie Universelle. 2012.