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éphore

éphore [ efɔr ] n. m.
• 1495, repris XVIIe; effore XIVe; gr. ephoros, de ephorân « surveiller »
Antiq. gr. Chacun des cinq magistrats de Sparte, dont les pouvoirs de justice et de police s'exerçaient sur tous les citoyens, y compris les rois. ⊗ HOM. Effort.

éphore nom masculin (latin ephorus, du grec ephoros) Chacun des cinq magistrats spartiates élus annuellement. ● éphore (homonymes) nom masculin (latin ephorus, du grec ephoros) effort nom masculin

⇒ÉPHORE, subst. masc.
HIST. GR. Chacun des cinq magistrats de Sparte qui étaient élus tous les ans et qui avaient des pouvoirs étendus, en particulier celui de police et de justice à l'égard de tous les citoyens, y compris des rois. Le tribunal des éphores (Ac. 1835, 1878). Les archontes et les éphores Dans le stade se sont assis (HUGO, Odes et ball., 1828, p. 299).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762-1932 qui l'enregistre au pluriel. Étymol. et Hist. XIVe s. princes effores « magistrat » (Oresme ds MEUNIER, p. 176). Empr. au lat. class. ephorus du gr. de même sens. Fréq. abs. littér. :31.

éphore [efɔʀ] n. m.
ÉTYM. 1495; effore, XIVe; grec ephoros, de ephorân, de epi, et horân « surveiller ».
Antiq. grecque. Chacun des cinq magistrats de Sparte, dont le pouvoir devait équilibrer celui du roi et du sénat.
0 (…) à maintenir l'équilibre de part et d'autre, comme faisaient les éphores à Sparte.
Rousseau, Du contrat social, IV, 5.
DÉR. Éphorat.
HOM. Effort.

Encyclopédie Universelle. 2012.