epsilon [ ɛpsilɔn ] n. m. ♦ Nom de l'E bref des Grecs (ε); cinquième lettre et deuxième voyelle de leur alphabet. L'epsilon est le symbole employé en mathématiques pour désigner une quantité algébrique infinitésimale, que l'on fait tendre vers zéro.
● epsilon nom masculin (grec e psilon, e simple) Cinquième lettre de l'alphabet grec (Ε, ε), notant en grec classique un e bref, par opposition à l'e long de l'êta. En analyse et en topologie, ε sert à désigner un nombre réel positif quelconque, que l'on peut prendre aussi petit que l'on veut. En physique, ε désigne la permittivité diélectrique.
epsilon
n. m.
d1./d Cinquième lettre de l'alphabet grec.
d2./d MATH Symbole d'une quantité infinitésimale.
⇒EPSILON, subst. masc.
A.— LING. Cinquième lettre et deuxième voyelle (brève) de l'alphabet grec, écrite , E et correspondant, dans l'alphabet français, à la lettre e, E et au son é fermé. Clémentine — Apocope du « kappa », du « lambda », de l'« epsilon » et du « mû » (BENOIT, Atlant., 1919, p. 225).
B.— Dénomination epsilon et lettre , E.
1. Symbole dans diverses techniques, notamment en médecine, physique, etc.
a) CHIM. La prolactine (...) est produite par les cellules epsilon, ou anciennes cellules acidophiles alpha (BARIÉTY, COURY, Hist. méd., 1963, p. 770).
b) MATH. Symbole d'une quantité infinitésimale que l'on fait tendre vers zéro.
c) PSYCHOL. Mouvement epsilon (THINÈS-LEMP. 1975).
— Au fig., p. plaisant. (fantaisie d'aut.). Catégorie d'individus humains d'un faible quotient intellectuel :
• — Vous n'ignorez pas, messieurs, que toutes les formes simples de groupes humains ont pour symbole une lettre de l'alphabet grec. Omicron majuscule, la place publique; oméga majuscule, l'auditoire du théâtre; (...). Vous relevez, dis-je, de l'epsilon minuscule.
ROMAINS, Copains, 1913, p. 55.
2. [Dans divers systèmes de numérotation, notamment en math., phys., etc.] Signe conventionnel ayant le sens de cinquième ou cinquièmement.
Prononc. et Orth. :[]; jusqu'au XVIIe s. []. Cf. BUBEN 1935, § 102 qui rappelle que les finales lat. -am, -em, -im, -om, -on, -um étaient nasales jusqu'au XVIIe s., que la preuve de cette prononc. est donnée par des rimes et aussi par des plaisanteries de grammairiens du type : tunc beatam = tombé à temps; habitaculum = habit à cul long. Étymol. et Hist. 1829 (BOISTE). Transcr. de nom de la cinquième lettre de l'alphabet gr. proprement « é pur, simple », voyelle brève p. oppos. à l', voyelle longue. Fréq. abs. littér. :5.
epsilon [ɛpsilɔn] n. m.
ÉTYM. 1839, transcription attestée; mot grec de e, et psilon « petit ».
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♦ Nom de l'E bref des Grecs (ε); cinquième lettre et deuxième voyelle de leur alphabet. || L'epsilon était utilisé comme symbole numérique chez les anciens Grecs. — Math. Symbole d'une quantité infinitésimale que l'on fait tendre vers zéro.
➪ tableau L'alphabet grec.
Encyclopédie Universelle. 2012.