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favoritisme

favoritisme [ favɔritism ] n. m.
• 1819; de favori, d'apr. népotisme
Attribution des situations, des avantages par faveur et non selon la justice ou le mérite. népotisme. Le triomphe du favoritisme de clan, de parti. clientélisme; fam. combine, copinage, piston. C'est du favoritisme !

favoritisme nom masculin Tendance à accorder des faveurs injustes ou illégales à quelqu'un. ● favoritisme (synonymes) nom masculin Tendance à accorder des faveurs injustes ou illégales à quelqu'un.
Synonymes :
- népotisme

favoritisme
n. m. Tendance à accorder des avantages par faveur, au mépris de la règle ou du mérite.

⇒FAVORITISME, subst. masc.
Tendance à concéder des avantages (à quelqu'un) par pure faveur et non eu égard au mérite ou à la justice. Il n'y a qu'une voix, monsieur, contre le favoritisme que vous montrez envers un de vos élèves; tous les autres lui sont sacrifiés... (CHAMPFL., Souffr. profess. Delteil, 1853, p. 141). Il invite à une sorte de favoritisme et d'entr'aide, sans souci de la valeur réelle des gens (GIDE, Journal, 1935, p. 1237) :
Une sélection qui ne serait pas basée sur la compétition dans des épreuves rigoureuses et contrôlées, pourrait laisser une place au favoritisme ou à l'arbitraire et notre pays est très pointilleux sur tout ce qui touche à l'égalité.
BERGER, Homme mod. et éduc., 1962, p. 122.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1819 (V. HUGO, Litt. et philos. mêlées, p. 186 d'apr. A. Pruvot ds Fr. mod. t. 22, p. 136). Dér. de favori; suff. -isme formé sur le modèle de népotisme (DG). Fréq. abs. littér. :25.

favoritisme [favɔʀitism] n. m.
ÉTYM. 1819; de favori, sur le modèle de népotisme.
Défaut d'un régime, d'un système, dans lequel les hautes situations, les avantages sont attribués par faveur et non selon la justice ou le mérite (→ Passe-droit, cit. 2.1). || Le favoritisme fait que des emplois demeurent l'apanage de certains clans, de certaines familles ( Népotisme). || Le triomphe du favoritisme de clan, de parti. Combine, copinage (fam.). || C'est du favoritisme. Partialité.
1 (…) cette tentative (…) fut toujours compromise et comme viciée par le favoritisme qui était le faible de ce roi; qui ôtait, quoi qu'on en dise, autorité et dignité dans le pays au ministre, même habile, de son choix et de sa prédilection (…)
Sainte-Beuve, Chateaubriand…, t. II, p. 334.
2 Avilissement calculé des programmes. Et par favoritisme avilissement calculé des personnes.
Ch. Péguy, la République…, p. 217.

Encyclopédie Universelle. 2012.