fermage [ fɛrmaʒ ] n. m.
• 1367; de 2. ferme
♦ Mode d'exploitation agricole par ferme.
♢ Par ext. Loyer d'une ferme.
● fermage nom masculin Mode de faire-valoir d'un bien foncier par lequel le propriétaire cède l'usage de ce bien à un locataire (fermier) contre une redevance annuelle fixée lors de l'établissement du bail et qui ne peut varier avec les résultats économiques obtenus par le fermier. Redevance annuelle versée par le fermier au propriétaire foncier.
fermage
n. m.
d1./d Loyer payé pour un domaine dans le bail à ferme.
d2./d Mode d'exploitation agricole dans lequel, par oppos. au faire-valoir direct et au métayage, le cultivateur prend une terre à bail contre un loyer indépendant des revenus qu'il tire du travail de la terre.
⇒FERMAGE, subst. masc.
AGRIC. [Correspond à ferme2]
A.— Mode d'exploitation par ferme; p. méton. loyer annuel versé au propriétaire de cette exploitation. Dans l'Anjou, il n'y avait pas de fermage, mais du métayage, qui forçait le propriétaire à entrer en relations avec son tenancier plusieurs fois dans l'année (GONCOURT, Journal, 1894, p. 636). Suppression totale, immédiate, des fermages et des créances. La révolution paysanne, sans combines ni réticences (MALRAUX, Cond. hum., 1933, p. 281) :
• ... je retourne causer avec Gratien et Casimir, qui cultivent fort bien leurs terres et me versent régulièrement le montant de leur modeste fermage.
GIDE, Isabelle, 1911, p. 674.
B.— P. ext., rare. Étendue de terre ou propriété donnée à bail. Il [Valmajour] vivait avec son père et sa sœur dans un fermage qui portait leur nom (A. DAUDET, N. Roumestan, 1881, p. 16).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1367 « prix à payer annuellement pour un bail d'exploitation à ferme » (Charte, B.N.D., Grenier, 311, pièce 106 ds GDF. Compl.). Dér. de ferme2; suff. -age. Fréq. abs. littér. :175.
fermage [fɛʀmaʒ] n. m.
ÉTYM. 1367; de 2. ferme.
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1 Mode d'exploitation agricole par ferme. ⇒ 2. Ferme, I. — Par métonymie. Loyer d'une ferme. || Payer son fermage (→ Cens, cit. 3; encaisser, cit. 1).
0 Ne vendez pas votre ferme. Le bail est à fin, et voici vingt-quatre ans qu'il dure; dans quelques mois, vous pourrez porter son fermage à six mille francs (…)
Balzac, Ursule Mirouët, Pl., t. III, p. 362.
Encyclopédie Universelle. 2012.