fibrine [ fibrin ] n. f.
• 1800; de fibre
♦ Biochim. Protéine filamenteuse, élastique et insoluble, formée par action de la thrombine sur le fibrinogène, et constituant le réseau du caillot sanguin au cours de la coagulation. — Adj. FIBRINEUX, EUSE , 1837 .
● fibrine nom féminin (de fibre) Protéine insoluble dérivée du fibrinogène (protéine plasmatique soluble) qui apparaît lors de la coagulation du sang. (Constituant du caillot du sang, elle enserre les cellules sanguines dans un réseau.)
fibrine
n. f. BIOCHIM Protéine qui forme la majeure partie du caillot sanguin. (Elle provient de la scission du fibrinogène sous l'action de la thrombine, au cours de la coagulation. L'absence de fibrine est responsable de syndromes hémorragiques graves.)
⇒FIBRINE, subst. fém.
PHYSIOL. Produit de transformation du fibrinogène; substance filamenteuse, élastique et insoluble qui apparaît lors de la coagulation du chyle, de la lymphe et surtout du sang, et qui joue un grand rôle dans la formation du caillot. Bouvard, depuis le potage jusqu'au fromage, parla des éléments nourriciers et ahurit les deux petits sous la fibrine, la caséine, la graisse et le gluten (FLAUB., Bouvard, t. 2, 1880, p. 164). Ce n'est pas le seul mérite de l'acide nicotinique qui présente de plus des propriétés vaso-dilatatrices et une activité destructrice envers la fibrine laquelle, on s'en souvient, participe à la formation des plaques d'athérome (R. SCHWARTZ, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p. 150) :
• Le sérum sanguin — c'est-à-dire le plasma débarrassé de la fibrine qu'il contient — exerce sur les colonies cellulaires en culture une action frénatrice plus ou moins marquée. Or, le sérum d'un tout jeune animal, d'un animal nouveau-né, manifeste cette propriété au degré le moindre...
J. ROSTAND, La Vie et ses probl., 1939, p. 119.
REM. 1. Fibriné, adj. Composé de fibrine. Synon. peu usité de fibrineux. Les antibiotiques ont libéré les manipulateurs des préoccupations de rigoureuse asepsie; le support fibriné est remplacé par des matières plastiques en lame mince (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 620). 2. Fibrinoïde, adj. [En parlant d'une dégénérescence d'un tissu conjonctif] Qui a l'aspect de la fibrine. À cette turgescence succède une sorte de dégénérescence avec disparition des cellules et fibres qui s'estompent et finalement apparaît la nécrose fibrinoïde, se teintant comme la fibrine sur le mode éosinophile (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p. 6). Méd. Flamm. 1975 donne également ce terme comme subst. fém., Méd. Biol. t. 2 1971 comme subst. masc.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1805 (CUVIER, Anat. comp., t. 1, p. 20). Dér. de fibre; suff. -ine. Fréq. abs. littér. :40.
fibrine [fibʀin] n. f.
ÉTYM. 1800; de fibre.
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♦ Physiol. Substance protidique filamenteuse, blanchâtre et élastique qui enserre les globules du sang, de la lymphe, au cours de la coagulation. || La fibrine est formée aux dépens du fibrinogène par l'action d'un ferment soluble, le fibrin-ferment. || Fibrine qui entre dans la composition du chyle.
0 Le sang, extrait de l'organisme, se coagule spontanément au bout de quelques minutes. La formation du caillot est due à l'apparition d'un dépôt de fibrine, visible au microscope sous forme de filaments enchevêtrés, qui emprisonnent les globules et le sérum.
R. Fabre et G. Rougier, Physiologie médicale, p. 61.
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DÉR. Fibriné, fibrineux, fibrinogène.
Encyclopédie Universelle. 2012.