floc [ flɔk ] interj.
• v. 1480; onomat.
♦ Exprime le bruit d'un plongeon. ⇒ plouf. — Subst. Un gros floc dans l'eau.
● floc (homonymes) nom masculin floc interjection floc ! interjection floque forme conjuguée du verbe floquer floquent forme conjuguée du verbe floquer floques forme conjuguée du verbe floquer ● floc (synonymes) nom masculin Ensemble de particules d'un milieu dispersé qui adhèrent faiblement les...
Synonymes :
- flocon
floc
Interj. Onomatopée évoquant le bruit d'une chute dans l'eau.
— n. m. Faire un floc.
I.
⇒FLOC1, onomat. et subst. masc.
I.— Onomat. [S'emploie pour noter un bruit semblable au bruit de la chute d'un corps solide dans un corps plus ou moins liquide, ou d'un corps plus ou moins liquide sur un corps solide] La bonne d'Amélie a entendu « floc! » elle l'a vue, dit-elle, dans le puits, sur le dos, et elle a crié (RENARD, Journal, 1909, p. 1248). Il se remettait à crépir, floc! à truellées bien égales, bien raccordées (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 35).
— Loc. Faire floc. La pluie est tombée à torrents, de grosses gouttes faisaient floc dans la poussière (VALLÈS, J. Vingtras, Enfant, 1879, p. 6). Bulles chargées de gaz qui faisaient « floc! » en crevant (MILLE, Barnavaux, 1908, p. 120).
II.— Subst. masc. Bruit d'un corps qui fait floc. Le floc d'une pierre qui tombe dans un puits. Deux ornières étroites où le pied se prend comme dans un rail, ou bien (...) des flaques où il entre à grand floc (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 183). Les dommages étaient grands. Aussi n'était-ce de toute part que raclement de truelles, flocs de ciment contre les moellons déchaussés (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 40).
Rem. 1. L'accord ne se fait pas toujours au plur. À notre premier coup de feu, ils [des soldats] sautèrent dans le marais avec des « floc » d'énormes grenouilles (VERCEL, Capit. Conan, 1934, p. 240). 2. Le mot est parfois redoublé ou associé à flic. On entendait le floc-floc de leurs oreilles [des taureaux] claquant sans cesse contre la gent odieuse [les mouches] (MONTHERL., Bestiaires, 1926, p. 490). Ses longs nichons (...) claquaient pire que des banderolles, et flic et floc, et je t'en fous (GIONO, Colline, 1929, p. 40).
Prononc. et Orth. :[
]. Docum. : flouc (cf. CLAUDEL, Protée, 1914, II, 5, p. 351; VERCEL, Cap. Conan, 1934, p. 10). Étymol. et Hist. Ca 1480. (G. COQUILLART, Le Monologue, éd. M. J. Freeman, 278, 124). Onomatopée. Fréq. abs. littér. : 44. Bbg. QUEM. DDL t. 3. — SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 131; t. 3 1972 [1930], p. 178.
]. Docum. : flouc (cf. CLAUDEL, Protée, 1914, II, 5, p. 351; VERCEL, Cap. Conan, 1934, p. 10). Étymol. et Hist. Ca 1480. (G. COQUILLART, Le Monologue, éd. M. J. Freeman, 278, 124). Onomatopée. Fréq. abs. littér. : 44. Bbg. QUEM. DDL t. 3. — SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 131; t. 3 1972 [1930], p. 178.II.
⇒FLOC2, subst. masc.
Petite touffe d'une matière textile. (Dict. XIXe-XXe s.). Floc d'aiguillette. Le floc d'un bonnet grec. Les flocs de la têtière des mulets (DG). (Quasi-)synon. pompon.
— Spéc., région. (vieilli). ,,Nœud de cravate ou de cordon de souliers`` (FRANCE 1907). Jamais il ne vint dîner sans revêtir le smoking de cette époque... là... et le floc de soie noire, en cravate (LA VARENDE, Bric-à-brac, 1953, p. 62).
Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. Ca 1160 « petite touffe de poils, de laine » (Enéas, 4054 ds T.-L.); spéc. 1581 (FAUCHET, Lang. et poes. franç. I, 4 ds HUG. : Houpe, ce floc de soye ou de fil qui jadis se mettoit au sommet des chapeaux et bonnets des hommes plus honorables). Du lat. class. floccus « flocon de laine ».
]. Étymol. et Hist. Ca 1160 « petite touffe de poils, de laine » (Enéas, 4054 ds T.-L.); spéc. 1581 (FAUCHET, Lang. et poes. franç. I, 4 ds HUG. : Houpe, ce floc de soye ou de fil qui jadis se mettoit au sommet des chapeaux et bonnets des hommes plus honorables). Du lat. class. floccus « flocon de laine ».
1. floc [flɔk] interj.
ÉTYM. V. 1480; onomatopée.
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♦ Exprime le bruit d'une chute dans un liquide, d'un plongeon. ⇒ Flic flac, flop.
1 Floc, floc, faisoit ma hacquenée, quand elle vouloit marcher doulx.
G. Coquillart, le Monologue, II, p. 213, in D. D. L., II, 3.
2 Elle est tombée en arrière. Un petit gars qui était sur un chariot, tout près, l'a vue. La bonne d'Amélie a entendu « Floc ! » Elle l'a vue, dit-elle, dans le puits, sur le dos, et elle a crié.
J. Renard, Journal, août 1909.
♦ N. m. || Faire un floc.
3 De préférence aux abords d'une écluse. Chute à pic. Un gros floc dans l'eau (…)
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, XVII, p. 197.
4 (…) avant de se fondre dans l'ombre des murs ou de plonger dans le courant noir, avec un « floc » qui prenait d'étranges proportions, sous la voûte, et portait très loin, ride après ride, jusqu'au bout des plus longs canaux, une rumeur de noyade.
Pierre Gascar, les Bêtes, p. 101.
♦ Var. : flouc [fluk].
5 Quand je me suis assis, cela a fait « flouc » : j'étais assis dans le Danube ! Il avait monté doucement le soir, et comme ma tente était la première du côté du fleuve (…)
Roger Vercel, Capitaine Conan, I, p. 10.
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HOM. 2. Floc, 3. floc.
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2. floc [flɔk] n. m.
ÉTYM. V. 1160, flos; lat. floccus « flocon de laine ».
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1 Petite houppe de laine, de soie. || Les flocs d'un uniforme. ⇒ 2. Floche.
2 (1973; empr. à l'angl. flock). Techn. Fibres textiles très courtes destinées à être collées sur un support (⇒ Flocage). || Enlever des flocs d'amiante sur des poutres métalliques (⇒ Déflocage).
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DÉR. 2. Floche, flocon, floquet. V. aussi 3. Floc, flocage, floqué.
HOM. 1. Floc, 3. floc.
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3. floc [flɔk] n. m.
ÉTYM. V. 1973; lat. floccus « flocon de laine », p.-ê. d'après 2. floc.
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♦ Techn. Agglomérat de fines particules qui se forment dans une eau usée par floculation ou coagulation.
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HOM. 1. Floc, 2. floc.
Encyclopédie Universelle. 2012.