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foncé

foncé, ée [ fɔ̃se ] adj.
• 1690; de foncer (II)
Qui est d'une nuance sombre. Une couleur foncée, très foncée. profond, sombre. Des cheveux châtain foncé. Peau foncée, teint foncé. basané, bistre, brun. « Un vert et un bleu très foncés envahissent l'image » (Rimbaud). ⊗ CONTR. Clair, pâle.

foncé, ée
adj. Sombre (en parlant d'une couleur). Bleu foncé. Ant. clair.

FONCÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.— Part. passé de foncer2.
II.— Emploi adj. [En parlant d'une couleur, d'un ton] Qui est de nuance plus sombre ou plus intense. Un vêtement bleu foncé; des cheveux foncés. Anton. clair, pâle. La teinte foncée des populations nubiennes s'efface (DU CAMP, Nil, 1854, p. 196). Le parfum des œillets rouges foncés a sur moi un pouvoir magique singulier (BÉGUIN, Âme romant., 1939, p. 310).
P. métaph. :
Cette chapelle-là, était extraordinairement solitaire. Elle semblait une solitude enclose en une autre solitude, un morceau de silence épaissi et plus foncé, ménagé dans la grande taciturnité des bois.
MALÈGUE, Augustin, t. 1, 1933, p. 40.
Vx. Bonnet rouge foncé. Révolutionnaire ardent (cf. bonnet A 2). [Monsieur Granville à son fils] « Le père Bontems a été un bonnet rouge foncé qui possédait force biens nationaux achetés à vil prix » (BALZAC, Double fam., 1830, p. 262).
Fréq. abs. littér. :478. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 568, b) 793; XXe s. : a) 650, b) 731.

Encyclopédie Universelle. 2012.