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frissonnement

frissonnement [ frisɔnmɑ̃ ] n. m.
• 1540; de frissonner
Littér. Léger frisson dû à une émotion. « On ne pouvait entrer dans une église gothique sans éprouver [...] une sorte de frissonnement » (Chateaubriand ).
Tremblement, accompagné d'un faible bruit. « le frissonnement des petites feuilles de l'arbre » (Valéry).

frissonnement nom masculin Action de frissonner, fait d'avoir des frissons : Frissonnement de crainte. Littéraire. Léger tremblement, frémissement ; bruit ainsi produit : Le frissonnement des feuilles.frissonnement (synonymes) nom masculin Littéraire. Léger tremblement, frémissement ; bruit ainsi produit
Synonymes :
- frémissement

frissonnement
n. m. Litt.
d1./d Léger frisson.
d2./d Tremblement léger accompagné d'un faible bruit. Frissonnement des feuilles des arbres.

⇒FRISSONNEMENT, subst. masc.
A.— Action de frissonner; léger frisson, tremblement de la peau. Un frissonnement des épaules :
1. Quand le rhume commence le malade ressent un peu de chaleur et de picotement dans la poitrine, (...) de la lassitude, un léger frissonnement, un petit mouvement de fièvre.
GEOFFROY, Méd. prat., 1800, p. 121.
B.— P. ext.
1. Frémissement causé par l'émotion. Le frissonnement de la peur. Synon. plus cour. frisson. Il eut le frissonnement involontaire que cause à l'homme le plus déterminé la vue du sang répandu (BALZAC, Fille yeux d'or, 1835, p. 403).
2. P. anal. Léger tremblement accompagné d'un faible bruit. Le frissonnement de l'eau, d'une robe. La rue était pleine d'un grand frissonnement de mousseline, les ailes envolées des surplis (ZOLA, Rêve, 1888, p. 118) :
2. On marche en plein rêve parmi ces frémissements de feuillages, ces frissonnements d'ailes, ces mille bruits lointains de la vie...
AMIEL, Journal, 1866, p. 361.
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Av. 1590 (PARÉ, XX, 20 ds LITTRÉ). Dér. du rad. de frissonner; suff. -(e)ment2. Fréq. abs. littér. :75.

frissonnement [fʀisɔnmɑ̃] n. m.
ÉTYM. V. 1540; de frissonner.
Littéraire.
1 Léger frisson, généralement dû à une émotion ( Frisson, 2.).
1 On ne pouvait entrer dans une église gothique sans éprouver (…) une sorte de frissonnement et un sentiment vague de la Divinité.
Chateaubriand, le Génie du Christianisme, III, I, VIII.
2 (…) elle se laisse prendre et baiser la main sans témoigner ce plaisir intime dont j'étais averti par son frissonnement de sensitive (…)
Balzac, le Lys dans la vallée, Pl., t. VIII, p. 913.
2 Tremblement, mouvements légers accompagnés d'un faible bruit. || Les frissonnements d'une étoffe (→ Élégance, cit. 2), des sarments qui brûlent (→ Cuisine, cit. 1), du feuillage. Frisson, 4.
3 (…) l'Arbre au feuillage blême
Qu'un âpre souffle emplit d'un long frissonnement (…)
Leconte de Lisle, Poème barbares « Larmes de l'ours ».
4 J'analyse et épouse le frissonnement des petites feuilles de l'arbre immense qui vit dans ma fenêtre. Cela commence et finit. L'arbre calmé, je cherche et trouve encore une petite feuille qui oscille.
Valéry, Autres rhumbs, p. 57.

Encyclopédie Universelle. 2012.