fustigation [ fystigasjɔ̃ ] n. f.
• 1411; de fustiger
1 ♦ Rare et littér. Action de fustiger.
2 ♦ Méd. Massage consistant à appliquer des coups légers sur une région du corps.
● fustigation nom féminin Action de fustiger quelqu'un. (Infligée dans toutes les armées de l'Antiquité pour les fautes graves, la fustigation fut supprimée en France en 1789 ; elle resta encore longtemps en vigueur en Grande-Bretagne.) ● fustigation (synonymes) nom féminin Action de fustiger quelqu'un.
Synonymes :
⇒FUSTIGATION, subst. fém.
A.— Action de fustiger (v. ce mot A), de se fustiger. Des fustigations à coups d'orties (GREEN, Journal, 1944, p. 93) :
• ... dans tous les peintres du XVe siècle, les personnages ne sont pas habilement mis en scène; ils semblent préoccupés du spectateur et poser pour lui. Ceux de Rubens, au contraire, sont si violents et cyniques qu'on dirait qu'ils se croient seuls. Ou bien ils sont effrontés, comme l'homme qui, dans sa fustigation, regarde le spectateur par-dessous sa main...
MICHELET, Journal, 1840, p. 346.
B.— Au fig. Attaque, critique. Qu'es-tu et qui es-tu, insupportable bavard, qui as la monomanie des fustigations inutiles et des admonestations sans résultat? (AMIEL, Journal, 1866, p. 459).
Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1411 (Cout. d'Anjou ds DELB., Rec. ds DG). Dér. du rad. de fustiger; suff. -(a)tion.
]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1411 (Cout. d'Anjou ds DELB., Rec. ds DG). Dér. du rad. de fustiger; suff. -(a)tion.
fustigation [fystigɑsjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1411; de fustiger.
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1 Littér. Action de fustiger.
0 Antonin paraît : voyons donc, dit-il, cette vertu si pure (…) Je vous l'ai dit, la fustigation active lui plaît bien autant (…) mais comme il est pressé, l'état où son confrère m'a mise lui devient suffisant (…)
Sade, Justine…, t. I, p. 151.
2 Méd. Forme de massage consistant à appliquer des coups légers sur une région du corps.
3 Fig. et littér. Attaque violente, blâme.
Encyclopédie Universelle. 2012.