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gibbon

gibbon [ ʒibɔ̃ ] n. m.
• 1766; o. i., p.-ê. d'un dial. de l'Inde
Singe des forêts tropicales d'Asie, sans queue et à longs bras, le plus petit des anthropoïdes.

gibbon nom masculin (anglais gibbon, d'un dialecte de l'Inde) Singe anthropomorphe de l'Insulinde, dépourvu de queue, aux bras très longs.

gibbon
n. m. Singe anthropomorphe (genre Hyplobates) dépourvu de queue, d'Indochine et de Malaisie.
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gibbon
(Edward) (1737 - 1794) historien anglais. Son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain (1776-1788) annonce la science historique.

⇒GIBBON, subst. masc.
Singe anthropoïde d'Asie, de taille moyenne, arboricole et essentiellement végétarien, vivant en groupe. L'homme ne balance guère ses bras pour s'aider dans sa marche (...). Mais les singes, lorsqu'ils veulent marcher, en ont toujours besoin; et ce sont ceux qui les ont le plus longs qui s'en servent avec le plus d'avantage, comme le gibbon et l'orang-outang (CUVIER, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 488). Ces rires partent de la maison des singes (...) c'est le gibbon argenté, petit homme en maillot de fourrure qui s'esclaffe ainsi (MORAND, Londres, 1933, p. 128).
Prononc. et Orth. : []. Transcrit avec [bb] ds BARBEAU-RODHE 1930 et WARN. 1968 (de même ds des dict. plus anc. comme LAND. 1834, LITTRÉ et DG). Ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. Av. 1768 (BUFFON, Hist. nat. quadrupèdes, t. 5, p. 82, note a : Gibbon, c'est le nom sous lequel M. Dupleix nous a donné ce singe qu'il avait apporté des Indes Orientales). Empr. à un parler de l'Inde orientale. Fréq. abs. littér. : 18.

gibbon [ʒibɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1766; mot introduit en France par Dupleix, emprunté, selon Buffon, à une langue de l'Inde mais dont on n'a pu rétablir l'origine; P. Guiraud suggère un néologisme de naturaliste à radical gibb- (→ Gibbeux) d'après l'allure voûtée de l'animal.
Singe d'Asie (Hylobatidés) sans queue et à longs bras. || Les gibbons sont parmi les plus intelligents des singes.
1 (…) cet animal, jusqu'à présent inconnu, et qui a été apporté des Indes orientales sous le nom de gibbon, marche debout (…) et a la face aplatie; il est aussi sans queue, mais ses bras, au lieu d'être proportionnés comme ceux de l'homme (…) à la hauteur du corps, sont d'une longueur si démesurée, que l'animal étant debout sur ses deux pieds, il touche encore la terre avec ses mains sans courber le corps et sans plier les jambes (…)
Buffon, Hist. nat. des animaux, Nomenclature des singes, in Œ., t. IV, p. 3.
2 (…) il laissa fuser doucement sa plainte, son cri triste et rauque de gibbon qui hurle sans raison devant la nuit qui tombe.
J.-M. G. Le Clézio, le Déluge, p. 250.
tableau Noms de mammifères.

Encyclopédie Universelle. 2012.