graveur, euse [ gravɶr, øz ] n.
• 1398; de graver
1 ♦ Personne dont la profession est de graver. ⇒ ciseleur, nielleur, sculpteur. Graveur sur métaux, sur bois. Graveur en bijouterie (⇒ bijoutier, orfèvre) .
♢ Spécialt Artiste qui, par les divers procédés de la gravure, confectionne des planches destinées à la reproduction. Graveur à l'eau-forte (⇒ aquafortiste) , à la pointe sèche. Graveur sur bois, sur pierre, etc. (⇒ xylographe ; lithographe) . Graveur de médailles, de monnaies (⇒ médailliste) . Ciseau, burin de graveur.
♢ Par ext. En photogravure, Ouvrier qui traite à l'acide les copies sur métal.
2 ♦ N. m. Techn. Dispositif transducteur électromécanique utilisé pour la gravure des disques.
● graveur nom masculin Transducteur électromécanique portant le burin de gravure et transformant les signaux électriques en déplacements du burin sur le support d'enregistrement. Appareil à laser permettant d'inscrire des données sur un CD, un CD-ROM ou un DVD, un DVD-ROM. Informatique Périphérique destiné à l'enregistrement sur disque optique de données numériques, exploitables ensuite sur un lecteur de CD audio, de CD-ROM ou de DVD-ROM. ● graveur, graveuse nom Artiste qui grave, réalise des gravures. Professionnel dont le métier est de graver.
graveur, euse
n. Personne dont la profession est de graver.
⇒GRAVEUR, -EUSE, subst.
Personne qui pratique la gravure. Graveur en bijouterie, en cristal,en pierre fine, sur acier, sur bois, sur cuivre, sur pierre; brunissoir, burin, ciseau, planche, poinçon de graveur. Le graveur [lithographe] s'occupe de tous les travaux de gravure sur pierre (lettres et dessins), il doit en outre connaître l'eau-forte sur pierre (CHELET, Lithogr., 1933, p. 49) :
• 1. Quand je célèbre ma Lorraine, quand je dis aux éditeurs de dictionnaires : « Je vous défends de dire Claude Gellée, peintre français, Callot, graveur français, etc... » je sais bien qu'il y a une question qui trancherait tout, c'est de savoir s'il était nécessaire que Gellée, Callot, Richier fussent justement des Lorrains.
BARRÈS, Cahiers, t. 2, 1901, p. 235.
— En partic. Artiste exerçant dans la gravure et exécutant, en creux ou en relief, un dessin qui sera reproduit par impression. Graveur au burin, à l'eau-forte, à la pointe sèche, en taille douce; graveur d'estampes; graveur sur acier, sur bois, sur cuivre, sur pierre :
• 2. La différence capitale entre ce procédé [la gravure à l'eau-forte] et celui de la gravure au burin, c'est que l'aquafortiste, au lieu de creuser directement la plaque de métal, dessine à l'aide d'une pointe sur cette plaque préalablement recouverte d'un vernis. Partout où elle passe, la pointe met le métal à nu, plus ou moins selon que le trait du graveur est plus ou moins appuyé. On verse alors sur la plaque de l'acide nitrique (eau-forte), lequel attaque le cuivre là où il est découvert, laissant intactes les parties où le vernis n'a pas été enlevé; c'est ce que l'on appelle « faire mordre » une planche.
DACIER 1944, p. 7.
♦ Graveur (-euse) de musique. Personne qui grave la planche qui sert à imprimer la musique à un certain nombre d'exemplaires. (Dict. XIXe et XXe s.). Ses débuts à Paris au Concert spirituel (...); il épouse une graveuse de musique (LA LAURENCIE, Éc. fr. violon, 1922, p. 269).
— P. anal. Graveur (-euse) de disque. Personne ou appareil enregistrant des paroles ou de la musique sur un disque ou sur une bande magnétique. Prise de son, amplification, cellule ou graveur ou haute fréquence, tirage, dressage (E. SARNETTE in R. musicale, déc. 1934, 81 ds QUEM. DDL t. 12) :
• 3. Si le graveur referme sur lui son cercle magique, il peut se passer deux choses : ou bien c'est un accident, et l'opérateur étourdi, lorsqu'il s'en apercevra trouvera la machine détériorée, le graveur ayant rayé le disque jusqu'à l'âme (car tout disque a une « âme » métallique, bientôt atteinte quand la mince couche de vernis est traversée), — ou bien il l'aura fait exprès, et, relevant habilement le graveur, dès que le sillon se sera « mordu la queue » il aura isolé un « fragment sonore »...
SCHAEFFER, Rech. mus. concr., 1952, p. 40.
— Arg. Graveur en/sur cuir. ,,Savetier`` (LARCH. Suppl. 1880). Que le portanche de la taule soit un vrai lourdier, et non graveur sur cuir (...) que le portier soit portier, et non savetier (PAILLET, Voleurs et volés, 1855, p. 91).
— Emploi adj.
♦ Qui a trait à la gravure. Ce mode d'opération, essentiellement graveur, est surtout avantageux pour disposer un ciel ou un lointain derrière un feuillage compliqué (M. LALANNE, Grav. eau-forte, 1866, p. 69).
♦ Qui grave. Burin graveur. Aiguille graveuse (Disque en Fr., 1963, p. 6).
♦ En partic. Bain graveur. Liquide servant à la gravure sur cristal ou sur verre (d'apr. LITTRÉ).
Prononc. et Orth. : [], fém. [-ø:z]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. a) Ca 1330 graverresse « celle qui grave » (G. DE DIGULLEVILLE, Pélerinage vie hum., éd. J. J. Stürzinger, 9514); b) 1398 graveur « celui qui grave » (G. FAGNIEZ, Études sur l'industrie et la classe industrielle à Paris au 13e et 14e s., 252). Dér. de graver; suff. -eur2. Fréq. abs. littér. : 209. Fréq. rel. littér. : XIXes. : a) 204, b) 619; XXe s. : a) 346, b) 174. Bbg. MARSAUD (M.). L'Impr. des timbres-poste. Banque Mots. 1974, n° 8, p. 199.
graveur, euse [gʀavœʀ, øz] n.
ÉTYM. 1398; graverresse, n. f., v. 1330; de graver.
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A N.
1 Personne dont la profession est de graver (⇒ Ciseleur, nielleur, sculpteur). || Graveur sur métaux, sur bois; graveur sur pierre (⇒ Lapicide). || Graveur en cristal artificiel (⇒ 1. Cristallier [1.]). || Graveur en bijouterie (⇒ Bijoutier, orfèvre). || Bigorne de graveur. || Graveur sculptant une scène sur un écu (cit. 1).
1 (…) j'avais un goût vif pour le dessin, le jeu du burin m'amusait assez, et, comme le talent du graveur pour l'horlogerie est très borné j'avais l'espoir d'en atteindre la perfection.
Rousseau, les Confessions, I.
2 Artiste qui, par les procédés de la gravure, confectionne des planches destinées à la reproduction. || Ce n'est pas un peintre, un dessinateur très original, mais c'est un excellent graveur. || Graveur à l'eau-forte (⇒ Aquafortiste), à l'aquatinte (⇒ Aquatintiste), au burin, à la pointe sèche, en taille-douce. || Peintre-graveur en taille-douce. || Graveur sur bois, sur pierre, etc. (⇒ Xylographe; lithographe). — Graveur de médailles, de monnaies (⇒ Médailleur, médailliste). — Outils, matériel du graveur. ⇒ Berceau (II., 2.), bloc (de plomb), boësse, bouterolle, brunissoir, canif (2.), ciseau, ciselet, 2. échoppe, gouge, grattoir, langue-de-chat, matoir, molette, onglette, poinçon, pointe, racloir, tapette, touret; planche, pupitre; tampon, vernis (dur, mou).
2 Le graveur en taille-douce est proprement un prosateur qui se propose de rendre un poète d'une langue dans une autre.
3 En photogravure, Ouvrier qui traite à l'acide les copies sur métal. || Graveur de trait, graveur de simili (⇒ Similiste), en photogravure. || Graveur de forme, en héliogravure.
REM. Aux sens 1., 2., 3., le fém. semble rare. Les professionnelles de la gravure artistique emploient en général pour se désigner le mot au masculin (je suis, elle est graveur; une femme graveur), considérant que le féminin graveuse doit être réservé au domaine de la gravure utilitaire (ouvrières en gravure artisanale ou industrielle : plaques de portes, bijoux à monogrammes, etc.).
➪ tableau Noms de métiers.
4 N. m. (1934). || Graveur (de disque) : appareil enregistrant un disque.
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COMP. (Du sens 3.) Acidograveur, photograveur. — Pyrograveur.
Encyclopédie Universelle. 2012.