grenache [ grənaʃ ] n. m.
• 1846; vernache XIIIe; it. vernaccia, de la ville de Vernazza
♦ Cépage noir, à gros grains, cultivé dans le Languedoc, le Roussillon. — Vin produit par ce cépage.
● grenache nom masculin (italien vernaccia, de Vernazza, nom propre) Cépage répandu dans le midi de la France. Vin doux naturel fait avec ce raisin. ● grenache (synonymes) nom masculin (italien vernaccia, de Vernazza, nom propre) Vin doux naturel fait avec ce raisin.
Synonymes :
⇒GRENACHE, subst. masc.
A. — Cépage à gros grains, très doux, blanc ou noir, cultivé surtout dans le Languedoc et le Roussillon. Vin de grenache. Le plus répandu [des cépages à vins doux naturels] est le grenache (...) originaire du bassin de l'Èbre, cette variété coularde est remarquablement adaptée aux climats secs et chauds (LEVADOUX, Vigne, 1961, p. 43).
B. — Vin produit par ce cépage. Quelque chose pour vous remettre, de l'eau de mélisse, voulez-vous? ou un peu de grenache, j'en ai justement ici (TOULET, Nane, 1905, p. 64).
Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1. 2e moitié XIIIe s. anglo-norm. vin vernache « sorte de vin doux » (JOFROI DE WATERFORD, Secret des secrets ds Hist. litt. Fr. t. 21, p. 220); 1316 vin de Garnace (J. MAILLART, Roman du Comte d'Anjou, éd. M. Roques, 1154); mil. XIVe s. [date du ms.] vin de Grenache (La Desputoison du Vin et de l'Yaue ds A. JUBINAL, Nouv. Recueil Fabliaux, t. 1, p. 294); 2. 1846 grenache « cépage et vin particuliers au Languedoc-Roussillon » (BESCH.). Empr. à l'ital. vernaccia (attesté dep. Dante d'apr. DEI) qui désigne à la fois cette sorte de vin et le raisin qui le produit, issu de Vernazza, nom d'une des 5 localités des Cinque Terre, célèbre région vinicole près de La Spezia (cf. texte lat. médiév. du XIIIe s. cité ds DEI : vinum de Vernaça [...] nascitur in quadam contrata que Vernatia appellatur; v. aussi PRATI, COR. s.v. garnacha II et FEW t. 14, p. 299); l'hyp. selon laquelle vernaccia serait dér. de l'ital. du Sud verno pour inverno « hiver » (REW3, n° 4126; FEW t. 4, pp. 421b-422a) n'est pas fondée. 2 s'explique prob. par un nouvel empr. au cat. garnatxa, granatxa (anc. cat. vernatxa, attesté dep. le XIVe s. et empr. à l'ital.). Bbg. SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 316.
]. Étymol. et Hist. 1. 2e moitié XIIIe s. anglo-norm. vin vernache « sorte de vin doux » (JOFROI DE WATERFORD, Secret des secrets ds Hist. litt. Fr. t. 21, p. 220); 1316 vin de Garnace (J. MAILLART, Roman du Comte d'Anjou, éd. M. Roques, 1154); mil. XIVe s. [date du ms.] vin de Grenache (La Desputoison du Vin et de l'Yaue ds A. JUBINAL, Nouv. Recueil Fabliaux, t. 1, p. 294); 2. 1846 grenache « cépage et vin particuliers au Languedoc-Roussillon » (BESCH.). Empr. à l'ital. vernaccia (attesté dep. Dante d'apr. DEI) qui désigne à la fois cette sorte de vin et le raisin qui le produit, issu de Vernazza, nom d'une des 5 localités des Cinque Terre, célèbre région vinicole près de La Spezia (cf. texte lat. médiév. du XIIIe s. cité ds DEI : vinum de Vernaça [...] nascitur in quadam contrata que Vernatia appellatur; v. aussi PRATI, COR. s.v. garnacha II et FEW t. 14, p. 299); l'hyp. selon laquelle vernaccia serait dér. de l'ital. du Sud verno pour inverno « hiver » (REW3, n° 4126; FEW t. 4, pp. 421b-422a) n'est pas fondée. 2 s'explique prob. par un nouvel empr. au cat. garnatxa, granatxa (anc. cat. vernatxa, attesté dep. le XIVe s. et empr. à l'ital.). Bbg. SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 316.
grenache [gʀənaʃ] n. m.
ÉTYM. Mil. XIVe, vin de Grenache; vernache, au XIIIe; grenache, 1846; altér. de l'ital. vernaccia, de la ville de Vernazza.
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1 Cépage noir, à gros grains, cultivé dans le Languedoc, le Roussillon. ⇒ Sans-pareil.
2 Vin produit par ce cépage.
Encyclopédie Universelle. 2012.