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grimpée

grimpée [ grɛ̃pe ] n. f.
• 1811; de grimper
Ascension rude et pénible ( grimpette).

grimpée nom féminin Familier. Montée d'une côte ; pente accusée que l'on monte avec effort.

⇒GRIMPÉE, subst. fém.
Fam. Ascension (d'une côte raide), montée (des étages, d'un escalier). Grimpée pénible; à la grimpée. Une source coulait à mi-coteau, il s'assit auprès, lava du sang sur sa culotte claire (...) but un coup d'eau, puis reprit sa grimpée (LA VARENDE, Nez-de-cuir, 1936, p. 207). Il se rappela sa grimpée à travers la glycine, le plongeon par la fenêtre aux carreaux cassés (MORAND, P. de Saligny, 1947, p. 180).
P. méton. Rue, voie en pente raide. Rodriguez s'était jeté d'un bond dans la hutte, en contre-haut du sentier, il fit sortir Renaud et Lando qu'il poussa directement dans la grimpée. Lando connaissait bien le chemin (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 399).
P. méton. Population d'une rue en pente raide. La grimpée de Belleville grasseyait, en savates et en cheveux, autour des quatre-saisons du matin (AYMÉ, Vaurien, 1931, p. 57).
REM. Grimpaillon, subst. masc., hapax. Raidillon. Sur dix autos qui descendaient, neuf ne pouvaient remonter la côte, ce dur raidillon qui menait à la gare (...) tous les garagistes se méfiaient, connaissant de renommée le grimpaillon de La Redonne (CENDRARS, Homme foudr., 1945, p. 126).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. V. grimper.

grimpée [gʀɛ̃pe] n. f.
ÉTYM. 1811, in T. L. F., art. Grimper; de 1. grimper.
1 Ascension rude et pénible. || Faire une bonne grimpée ( Grimpette).
2 Le fait de grimper (à un arbre, sur un obstacle, etc.).
0 Les grimpées donnent au cueilleur une souplesse de gymnaste.
Georges Navel, Travaux, p. 197.
3 Route, rue en forte pente. || La grimpée du mont Faron, à Toulon. Côte, grimpade (2.), grimpette.
HOM. 1. Grimper, 2. grimper.

Encyclopédie Universelle. 2012.