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gueuze

gueuze ou gueuse [ gøz ] n. f.
• 1901, -1866; du moy. néerl. guit « coquin » gueux
Bière belge, forte et aigre, faite avec du malt et du froment non germé, par fermentation spontanée. faro. On y buvait « de la gueuse brune comme à Anvers » (Hugo). Gueuze lambic.

gueuse ou gueuze
n. f. Bière belge au goût aigre, d'origine bruxelloise.
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gueuze
n. f. V. gueuse.

⇒GUEUZE(-)LAMBIC, (GUEUZE LAMBIC, GUEUZE-LAMBIC) subst. fém.; p. ell. GUEUZE, subst. fém.
Bière résultant du mélange de lambics d'un, deux ou trois ans d'âge et subissant une deuxième fermentation en bouteille. On y buvait (...) de la gueuse brune comme à Anvers (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 138). Une bouteille de gueuze-lambic (L. COUROUBLE, La Famille Kaekebroeck, Mœurs bruxelloises, Bruxelles, Lacomblez, 1901, p. 227). Rue Saint-Quentin, Hubert Loiseau avala un verre de gueuze lambic, cette bière d'un jaune rougeâtre et doré (ARNOUX, Paris, 1939, p. 154) :
— Est-ce que vous ne prendrez pas un verre de stout de Bass? — Jamais de la vie, (...) stout, scotch, munich, tout cela ne vaut pas nos bières du pays! — Alors nous avons de la gueuze que nous faisons chercher chez Bontemps.
L. COUROUBLE, La Famille Kaekebroeck, Mœurs bruxelloises, Bruxelles, Lacomblez, 1901p. 149.
Prononc. et Orth. : [], [gø:z]. -ze ou -se ds Pt ROB. Trait d'union ds Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. Rem. Pt ROB. trait d'union s. v. gueuze; pas de trait d'union s.v. lambic ou lambick. Étymol. et Hist. 1866 gueuse (HUGO, loc. cit.); 1901 gueuze-lambic, gueuze (COUROUBLE, loc. cit.). Composé de gueuze « bière bruxelloise », mot bruxellois d'orig. inc. et de lambic, abrév. de alambic.

gueuze ou gueuse [gøz] n. f.
ÉTYM. 1866, Hugo; du moy. néerl. guit « coquin ». → 2. Gueux.
Bière belge (bruxelloise), forte et aigre, faite avec du malt et du froment non germé, par fermentation spontanée, à partir du lambic. Faro. || Boire une bouteille, un verre de gueuze, de gueuse.
REM. On emploie aussi gueuze-lambic, gueuse-lambic.
0 Il y avait alors à Saint-Malo une petite hôtellerie sur le port qu'on appelait l'Auberge Jean (…) il y avait des raffinements de boissons locales étrangères pour les marins dépaysés (…). On y buvait du stout comme à Greenwich et de la gueuse brune comme à Anvers.
Hugo, les Travailleurs de la mer, V, I.

Encyclopédie Universelle. 2012.