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hall

hall [ 'ol ] n. m.
• 1672, répandu v. 1868; angl. hall; cf. halle
Grande salle servant d'entrée, d'accès (dans un édifice public, une grande maison particulière). entrée, salle, vestibule. Hall d'hôtel. Le hall de la gare Saint-Lazare, dit salle des Pas perdus. Fig. C'est un vrai hall de gare ! se dit d'un lieu bruyant, passant. Hall d'entrée. Hall de château. antichambre. Le domestique montait « par le grand escalier du hall, vaste salle au plafond surélevé d'un étage » (Chardonne).
Grande salle destinée à différentes activités. Hall d'exposition. — ⇒aussi music-hall.

hall
n. m.
d1./d Vaste salle située à l'entrée d'une maison privée, d'un bâtiment public. Le hall d'un hôtel, d'une gare.
d2./d Vaste atelier. Hall d'assemblage d'une usine de construction aéronautique.
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hall
(Edwin Herbert) (1855 - 1938) physicien américain.
|| PHYS Effet Hall: apparition d'une différence de potentiel entre les bords d'une plaquette conductrice traversée par un courant et placée dans un champ magnétique.

⇒HALL, subst. masc.
A. — Salle située à l'entrée d'un établissement public ou privé ou d'une grande maison particulière. Hall d'entrée, de la banque, du château. Il monte à sa chambre. Il s'est plu à décorer le hall et l'escalier des portraits de tous ceux qui ont orné sa vie (MAUROIS, Disraëli, 1927, p. 330).
B. — Vaste salle très haute de plafond et comportant une large entrée. Le hall du café Luitpold était tout vide, on ne voyait que la plaine de marbre des tables, comme un cimetière anonyme, et un étudiant à cicatrices, la tête dépassant à peine, essayait seul d'y ressusciter (GIRAUDOUX, Siegfried et Lim., 1922, p. 89). Cette maison ouverte à tous comme un hall de gare (BERNANOS, Mauv. rêve, 1948, p. 876). La vente systématique à bas prix a été tentée (...) par de grands magasins utilisant pour cela des entrepôts, des halls d'usines désaffectées (LESOURD, GÉRARD, Hist. écon., 1966, p. 596).
Prononc. et Orth. : [o:l] init. asp. à l'angl. ds tous les dict. BARBEAU-RODHE 1930 admet, en outre, une prononc. francisée [al] init. asp. À cette dernière prononc. correspond l'homon. halle. Au plur. des halls. Étymol. et Hist. 1. 1672 « maison, hôtel où s'assemblent les membres d'un corps de métier en Angleterre » (CHAMBERLAYNE, Etat Prés. d'Anglet., II, 164 ds BONN., p. 70); 2. a) 1872 « grande salle ou galerie d'un château (en Angleterre) » (TAINE, Notes Anglet., p. 58); b) 1879 « grande salle d'une demeure » (A. DAUDET, Rois en exil, p. 205). Empr. à l'angl. hall d'orig. ags. (cf. aussi fr. halle) désignant un vaste espace couvert, et, de là, toute grande salle, notamment les grands vestibules de certaines demeures, ainsi que tout immeuble ayant une telle salle (château, manoir, maison de réunion des membres d'un corps de métier, lieu de réunion de sociétés, etc. cf. NED, s.v. et MED). Fréq. abs. littér. : 366. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 24, b) 23; XXe s. : a) 699, b) 1 101. Bbg. BOULAN 1934, p. 110.

hall ['ol] n. m.
ÉTYM. 1671, Chamberlayne, en parlant de salles anglaises; répandu v. 1868; angl. hall, mot germanique. → Halle.
1 Grande salle où l'on a accès en entrant dans un édifice; vestibule de grandes dimensions, dans les édifices publics ou les maisons particulières. Entrée, salle, vestibule. || Une antichambre (cit. 4.1) qui ne méritait pas le nom de hall. || Hall carrelé, dallé; hall de marbre. || Escaliers, ascenseur, portes qui donnent dans un hall. || Attendre qqn dans le hall. || Hall d'hôtel (→ Couloir, cit. 4; faire, cit. 172), de mairie, de théâtre, de gare (→ Bivouac, cit. 3). || Le hall de la gare Saint-Lazare (à Paris), dit salle des pas perdus (→ Émigrant, cit. 1). || Hall d'accueil. || Invité qu'on accueille dans le hall (→ Brouhaha, cit. 4). || Groom (cit. 3), huissier, domestique qui prie un visiteur d'attendre dans le hall.
1 (…) les voyageurs que les employés faisaient descendre sur le ballast, et chassaient à travers les rails vers le hall d'arrivée.
Martin du Gard, les Thibault, t. VIII, p. 10.
2 Ah ! c'est chargé ici ! fit M. Pommerel en glissant un regard vers le domestique qui montait lentement sa valise par le grand escalier du hall, vaste salle au plafond surélevé d'un étage, où quatre pièces avaient fondu en une seule.
J. Chardonne, les Destinées sentimentales, p. 122.
3 (…) un grand hall large et bas, tout à fait mélancolique où se morfondent sous un lustre de cristal à pendeloques des plantes vertes et des voyageurs.
Aragon, le Paysan de Paris, p. 84.
2 Hall, hall de gare : grande pièce, qui rappelle un hall (souvent péj.). → Échouer, cit. 3. Pièce d'habitation démesurément grande et peu accueillante. || Son salon est un vrai hall de gare.
3 (1973). Techn., astronaut. || Hall d'assemblage : bâtiment destiné à la préparation, à l'assemblage et à certaines vérifications de grands dispositifs (notamment, des différents étages d'un lanceur avant son transport sur l'aire de lancement).

Encyclopédie Universelle. 2012.