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home

home [ 'om ] n. m.
• 1816; mot angl. « maison »
Anglic.
1Vieilli Logis considéré sous son aspect intime et familial. chez (chez-soi), foyer. « L'essentiel pour eux [les Américains], c'est d'emporter leur “home” avec eux » (Sartre). aussi mobile home. Loc. adv. AT HOME : à la maison, chez soi.
2(Cour. en Belgique) Centre d'accueil, d'hébergement. Home d'enfants.
⊗ HOM. Heaume, ohm.

home
n. m. (Anglicisme)
d1./d Home d'enfants: maison qui accueille des enfants en pension ou en vacances.
(Belgique, Luxembourg) Par ext. Maison d'accueil, centre d'hébergement (de personnes âgées, d'enfants abandonnés, etc.).
d2./d (Luxembourg) Local où l'on se réunit, où l'on se rassemble. Le home des scouts.

⇒HOME, subst. masc.
Foyer domestique, domicile (dans son caractère personnel et familier). Synon. chez-soi. Vous devriez avoir un petit home, avec vos fleurs, vos livres, les choses que vous aimez (PROUST, J. filles en fleurs, 1918, p. 598) :
La seconde force de la radio, complémentaire de la précédente, est d'entrer dans l'intimité du home, de saisir l'auditeur au moment de sa plus grande détente et de sa moindre défense, quand il habite son univers familier, celui de ses pensées et de ses sentiments les plus personnels.
WEINAND, Qq. public. radioph., 1964, p. 2.
P. ext. Établissement où l'on accueille certaines catégories de personnes. Home d'enfants, home d'accueil pour les personnes âgées, home de neige. Je m'occupe d'un home pour enfants de déportés (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 250).
En partic. Home de semi-liberté. ,,Établissement recevant des mineurs délinquants après leur sortie de l'internat de réadaptation et leur assurant une vie collective en foyer`` (MOOR 1966).
Prononc. et Orth. : [o:m] init. asp. Homon. heaume, ohm. Au plur. des homes. Étymol. et Hist. 1807 (STAËL, Corinne, t. 2, p. 210). Empr. à l'angl. home, subst. « foyer, domicile, maison, pays natal, patrie, point de départ » et adv. « à domicile, chez soi, etc. », issu du vieil angl. (correspond à l'all. Heim et au néerl. heem). Fréq. abs. littér. : 105. Bbg. BONN. 1920, p. 72. - DARM. 1877, p. 256. - GALL. 1955, p. 220, 457. - QUEM. DDL t. 17.

home ['om] n. m.
ÉTYM. 1816, in Höfler; mot angl., « maison ».
Anglicisme.
1 Domicile, logis considéré sous son aspect intime et familial. Chez (chez-soi). || Des homes. || L'intimité du home. || Décorer son home.
1 (…) ils m'ont légué cette secrète sauvagerie qui m'a rendu toujours le monde insupportable et le home nécessaire.
G. Sand, Histoire de ma vie, II, IX, Lettre XI.
1.1 Une grande quantité de manuscrits, de curiosités et de souvenirs de toute espèce promettait déjà de rendre fort captivante la visite du home illustre.
Raymond Roussel, Impressions d'Afrique, p. 336.
2 (…) l'essentiel pour eux (les Américains), c'est d'emporter leur « home » avec eux. Ce home, c'est l'ensemble des objets, meubles, photos, souvenirs, qui leur appartiennent, qui leur renvoient leur image et qui constituent le paysage intérieur et vivant de leur logement. Ce sont leurs pénates. Ils les traînent partout, comme Énée.
Sartre, Situations III, p. 96.
Loc. (1826, in Höfler). Littér. At home : à la maison, chez soi.
2 (1895, in Höfler). Foyer.(1939). || Home d'enfants : centre d'accueil, pension pour les enfants. || Homes d'enfants d'une station thermale.Home de semi-liberté (pour les mineurs délinquants).
HOM. Heaume, ohm.

Encyclopédie Universelle. 2012.