hongre [ 'ɔ̃gr ] adj. ♦ Châtré, en parlant du cheval. Poulain hongre. ⇒ castré. N. m. Un attelage de hongres. — V. tr. <conjug. : 1> HONGRER [ 'ɔ̃gre ] XIVe . ⊗ CONTR. Entier, 1. étalon.
⇒HONGRER, verbe trans.
Châtrer (un cheval).
— P. métaph. Restez plutôt dans votre système d'exclusion et de privilège, système vieux comme le monde, appui des dynasties et des patriciats, véritable machine à hongrer les hommes, afin d'assurer les plaisirs d'une caste de sultans (PROUDHON, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 125).
REM. Hongreur, subst. masc. Celui qui châtre les chevaux. Il fallait un vétérinaire. C'était la première fois que les Orgalesse avaient à s'occuper d'un vétérinaire. Leur mauvaise humeur s'accrut. Des tondeurs, des hongreurs, ils n'avaient rien à apprendre (GIRAUDOUX, Bella, 1926, p. 154).
Prononc. et Orth. : [] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1613 « châtrer (un animal) » (Variétés hist. et littér., t. 4, p. 268). Dér. de hongre; dés. -er.
hongrer ['ɔ̃gʀe] v. tr.
ÉTYM. 1613; de hongre.
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0 (…) dans certaines provinces on hongre les chevaux dès l'âge d'un an (…) mais l'usage le plus général et le mieux fondé est de ne les hongrer qu'à deux et même trois ans, parce qu'en les hongrant tard ils conservent un peu plus des qualités attachées au sexe masculin.
Buffon, Hist. nat. des animaux, Le cheval.
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DÉR. Hongreur.
Encyclopédie Universelle. 2012.