hors-la-loi [ 'ɔrlalwa ] n. inv. ♦ Individu qui est mis ou se met hors la loi (⇒ desperado). Par ext. Personne qui s'affranchit des lois, vit en marge des lois. ⇒aussi marginal.
hors-la-loi
n. m. inv. Individu que ses actions ont mis en dehors de la loi, qui enfreint la loi.
|| Loc. adj. ou adv. (Sans trait d'union.) être hors la loi.
⇒HORS-LA-LOI, subst. masc. inv.
Individu qui se met ou que l'on met hors des lois à cause de ses agissements ou de ses forfaits. Il était toujours prêt à donner refuge aux hors-la-loi italiens dont le gouvernement suisse avait ordonné l'expulsion (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 233). J'imaginais cet éclair droit et blanc, la lame; elle s'enfonçait comme dans du beurre et ressortait par le dos du hors-la-loi, qui s'écroulait sans perdre une goutte de sang (SARTRE, Mots, 1964, p. 59). V. aussi hospitalité D ex. GONCOURT.
Prononc. et Orth. : [
] init. asp. Au plur. des hors-la-loi. V. hors. Étymol. et Hist. 1832 subst. hors de la loi « situation de celui qui n'est plus protégé par la loi » (RAYMOND). Calque à l'aide de hors et de loi, de l'angl. out-law (d'où le fr. out-law); cf. av. 1799 BEAUMARCHAIS, Mém., p. 327 ds BRUNOT t. 9, p. 874, note 2 : Sous l'Anc. Régime, on avait empr. le terme lat. de dr. angl. ex-lex (out-law). Je ne sais pas ce qu'on appelle en Angleterre ex-lex, hors la loi...; déjà en a. fr. ca 1283 : il est hors de la loi mondaine (v. hors A) et a. pic. mener aucun hors loy « traiter au mépris des règles du droit » fin XIIIe s. Livre Roisin, éd. R. Monier, 202. Fréq. abs. littér. : 17.
] init. asp. Au plur. des hors-la-loi. V. hors. Étymol. et Hist. 1832 subst. hors de la loi « situation de celui qui n'est plus protégé par la loi » (RAYMOND). Calque à l'aide de hors et de loi, de l'angl. out-law (d'où le fr. out-law); cf. av. 1799 BEAUMARCHAIS, Mém., p. 327 ds BRUNOT t. 9, p. 874, note 2 : Sous l'Anc. Régime, on avait empr. le terme lat. de dr. angl. ex-lex (out-law). Je ne sais pas ce qu'on appelle en Angleterre ex-lex, hors la loi...; déjà en a. fr. ca 1283 : il est hors de la loi mondaine (v. hors A) et a. pic. mener aucun hors loy « traiter au mépris des règles du droit » fin XIIIe s. Livre Roisin, éd. R. Monier, 202. Fréq. abs. littér. : 17.
hors-la-loi ['ɔʀlalwa] n. invar.
ÉTYM. Fin XIXe; « situation de qui est hors la loi », 1832; adj. et adv., 1774; de hors, la, et loi, pour traduire l'angl. outlaw. → Outlaw.
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1 Personne qui est mise ou se met hors la loi (souvent, parce qu'elle est poursuivie par la justice). ⇒ Desperado, outlaw. || Une hors-la-loi.
1 Comme il les aimait, tous ces hommes qui avaient fait à l'idéal révolutionnaire le don total d'eux-mêmes, et dont il connaissait en détail les existences combatives et traquées (…) et, pendant un instant, cette réunion de hors-la-loi, venus des quatre coins de l'Europe, ne fut plus à ses yeux qu'une image de cette humanité malmenée, qui avait pris conscience de son asservissement et qui, s'insurgeant enfin, rassemblait toutes ses énergies pour rebâtir un monde.
Martin du Gard, les Thibault, t. V, p. 85.
2 Or, sans l'homme, chez Villon, le poète n'aurait pas pris son véritable essor. Dans l'homme lâche et jouisseur est le voleur, le criminel, le hors-la-loi, et c'est chez lui que le génie trouve ses élans splendides, ses sursauts d'épouvante, ses appels, ses regrets et sa peur de la mort.
Francis Carco, Nostalgie de Paris, p. 79.
2 Personne qui s'affranchit de la loi commune, vit en marge des règles. ⇒ Marginal; → Génial, cit. 3.
Encyclopédie Universelle. 2012.