hydrophobie [ idrɔfɔbi ] n. f.
• 1314; lat. d'o. gr. hydrophobia
♦ Méd. Peur morbide de l'eau. L'hydrophobie est un des symptômes de la rage.
hydrophobie
n. f. MED Peur, crainte morbide de l'eau.
⇒HYDROPHOBIE, subst. fém.
PATHOLOGIE
A. — Horreur, crainte morbide de l'eau. L'hydrophobie est un symptôme de la rage (Ac.).
B. — En partic., vieilli. Synon. de rage. Être atteint d'hydrophobie. Des symptômes avant-coureurs de l'hydrophobie se manifestèrent le 27 novembre (PASTEUR, Trav., 1886, p. 408) :
• La paralysie apparaît à la mâchoire inférieure. Le chien refuse de manger. Il ne veut plus boire. Ce signe particulier a fait donner à la rage le nom erroné d'hydrophobie (horreur de l'eau). Cette désignation n'est pas l'explication du symptôme : au contraire, le chien enragé a soif. Il voudrait boire, mais ne peut plus. La lumière reflétée par la nappe liquide fait mal à ses yeux, dont les pupilles restent dilatées, et le chien se détourne de l'eau uniquement parce qu'il ne peut en supporter le reflet.
GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 212.
Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1314 ydroforbie « horreur des liquides qui caractérise certaines maladies » (H. DE MONDEVILLE, Chirurgie, éd. A. Bos, t. 2, p. 143, § 1884); 2. 1575 hydrophobie «id.; rage » (PARÉ, Œuvres complètes, XXIII, 19, éd. J. F. Malgaigne, t. 3, p. 309a). Empr. au b. lat. hydrophobia de même sens, formé sur le gr. 
« id. ».
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1314 ydroforbie « horreur des liquides qui caractérise certaines maladies » (H. DE MONDEVILLE, Chirurgie, éd. A. Bos, t. 2, p. 143, § 1884); 2. 1575 hydrophobie «id.; rage » (PARÉ, Œuvres complètes, XXIII, 19, éd. J. F. Malgaigne, t. 3, p. 309a). Empr. au b. lat. hydrophobia de même sens, formé sur le gr. « id. ».
hydrophobie [idʀɔfɔbi] n. f.
ÉTYM. 1314, ydroforbie; lat. hydrophobia, grec hudrophobia, de hudôr (→ Hydr-), et -phobia (→ -phobie).
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♦ Méd. Peur morbide de l'eau. — Par ext. ⇒ Rage.
0 L'hydrophobie, le symptôme principal, domine dans la majorité des cas, et elle est due aux spasmes extrêmement douloureux dont les organes de déglutition et de respiration sont le siège, chaque fois que le malade essaie de manger ou de boire.
J.-M. G. Le Clézio, le Déluge, p. 186.
Encyclopédie Universelle. 2012.