hydropisie [ idrɔpizi ] n. f.
• 1190; lat. hydropisis, gr. hudrôps
♦ Vieilli Épanchement de sérosité dans une cavité naturelle du corps (spécialt l'abdomen) ou entre les éléments du tissu conjonctif. « le ventre gros d'un commencement d'hydropisie » (Zola). — Mod. Cet épanchement, entraînant des œdèmes généralisés. ⇒ anasarque.
● hydropisie nom féminin (bas latin hydropisis) Rétention ou épanchement anormal de sérosité (liquide ayant l'aspect du sérum sanguin) entre les éléments du tissu conjonctif ou dans une cavité.
hydropisie
n. f. MED Nom anc. de l'oedème et de l'oedème généralisé.
⇒HYDROPISIE, subst. fém.
PATHOL. Accumulation de sérosité, d'origine non inflammatoire, dans une cavité naturelle du corps ou dans le tissu cellulaire. Hydropisie de poitrine, de la tête, des yeux; hydropisie abdominale, méningée, générale. L'hydropisie montait des jambes au corps et maman devenait incapable de tout mouvement (MICHELET, Mémor., 1822, p. 215). C'est ça, vous êtes enflé... C'est une attaque d'hydropisie foudroyante (SOULIÉ, Mém. diable, t. 2, 1837, p. 37) :
• ... cette crampe du mollet droit, en particulier, ce n'était pas le foie, non certes. Il croyait bien avoir entendu dire que c'était plutôt le rein. Cela voulait dire albumine. Il finirait par crever d'hydropisie, seul, dans un coin. Car il crèverait tout seul, comme un vieux loup malade.
DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p. 217.
Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1174 ydropisie (GERNES DE PONT-STE-MAXENCE, S. Thomas, éd. E. Walberg, 72). Empr. soit au lat. imp. hydropisis, mal attesté (TLL; le gr. 
n'est pas attesté), soit plus prob. au b. lat. hydropicia « hydropisie » (VIe s. ds TLL), dér. de hydropicus (v. hydropique); cf., pour la consonne sourde, l'a. fr. ydropiscie (XIIIe s., Lapidaire de Modène, 74 ds Z. rom. Philol. t. 32, 1908, p. 688). Fréq. abs. littér. : 31.
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1174 ydropisie (GERNES DE PONT-STE-MAXENCE, S. Thomas, éd. E. Walberg, 72). Empr. soit au lat. imp. hydropisis, mal attesté (TLL; le gr. n'est pas attesté), soit plus prob. au b. lat. hydropicia « hydropisie » (VIe s. ds TLL), dér. de hydropicus (v. hydropique); cf., pour la consonne sourde, l'a. fr. ydropiscie (XIIIe s., Lapidaire de Modène, 74 ds Z. rom. Philol. t. 32, 1908, p. 688). Fréq. abs. littér. : 31.
hydropisie [idʀɔpizi] n. f.
ÉTYM. 1174, ydropisie; lat. hydropisis, du grec hudrôps, -ôpos, même sens, de hudôr « eau » → Hydr-.
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♦ Pathol. Épanchement de sérosité dans une cavité naturelle du corps (spécialement l'estomac) ou entre les éléments du tissu conjonctif (→ régional 1. Gonfle [cit. 2]). || Hydropisie générale. || Hydropisie particulière. ⇒ Ascite, hydarthrose, hydrocèle, hydrocéphalie, hydrothorax, leucophlegmasie, œdème; → Bon, cit. 30. || Diagnostic de l'hydropisie (⇒ Hydatisme). || L'hydropisie, maladie circulatoire. || Corps déformé, visage bouffi par l'hydropisie. || Traitement de l'hydropisie par les diurétiques, les purgatifs, les ponctions.
1 Et je veux (…) que vous tombiez (…) de la dysenterie dans l'hydropisie (…) et de l'hydropisie dans la privation de la vie (…)
Molière, le Malade imaginaire, III.
2 (…) la mère, plus petite, semblait être restée grasse, le ventre gros d'un commencement d'hydropisie (…)
Zola, la Terre, I, 2.
3 L'hydropisie avait réduit à rien son buste au profit du ventre énorme et avait amaigri ses jambes déjà trop longues pour le corps.
M. Jouhandeau, la Jeunesse de Théophile, p. 180.
♦ Mod. Cet épanchement, quand l'accumulation de liquides entraîne des œdèmes généralisés. ⇒ Anasarque.
➪ tableau Principales maladies et affections.
Encyclopédie Universelle. 2012.