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imperfectible

imperfectible [ ɛ̃pɛrfɛktibl ] adj.
• 1819; de 1. in- et perfectible
Qui n'est pas perfectible. ⊗ CONTR. Perfectible.

imperfectible adjectif Qui ne peut pas être amélioré, qui n'est pas perfectible.

⇒IMPERFECTIBLE, adj.
Qui n'est pas perfectible, qui ne peut être perfectionné. L'art religieux y resplendit [à Solesmes] comme nulle part; le chant y est mûr à point, les offices s'y célèbrent avec une imperfectible pompe (HUYSMANS, Oblat, t. 1, 1903, p. 10). Pour que le passé soit définitivement ce qu'il est — inaltérable et imperfectible (SARTRE, Baudelaire, 1947, p. 186) :
La grande Pensée, immanente au fond de tout, et qui depuis les origines continue la lutte pour se dégager, s'est fourvoyée, comme en autant d'impasses, dans ces pauvres têtes-là [des bêtes], obscurcies de matière, et du reste à peu près imperfectibles...
LOTI, Chât. Belle-au-bois dorm., 1910, p. 65.
Emploi subst. masc. sing. invar. Le sentiment de l'imperfectible que donne souvent Heredia (GIDE, Corresp. [avec Valéry], 1891, p. 76).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1878 et 1935. Étymol. et Hist. 1819 (BOISTE). Dér. de perfectible; préf. im- (in-1).
DÉR. Imperfectibilité, subst. fém. Caractère, état d'une chose ou d'une personne imperfectible. Cette application de tant de pasteurs modernes à affirmer l'imperfectibilité de la nature humaine (...) ne tend à rien de moins qu'à prononcer l'entière inutilité de leur fonction (BENDA, Trahis. clercs, 1927, p. 149). Elles [les machines à calculer] donnent au plus haut point l'idée de l'imperfectibilité des hommes comparée à la perfectibilité des machines (DAVID, Cybern., 1965, p. 66). []. Att. ds Ac. 1878 et 1935. 1re attest. 1814 (JOUY, Hermite, t. 5, p. 141); de imperfectible, suff. -(i)té.

imperfectible [ɛ̃pɛʀfɛktibl] adj.
ÉTYM. 1819, Boiste; de im- (→ 1. In-), et perfectible.
1 Qui ne peut se perfectionner; qui n'est pas perfectible.
2 (Fin XIXe, Huysmans). Qui a atteint le plus haut degré de perfection.
DÉR. Imperfectibilité.

Encyclopédie Universelle. 2012.