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inharmonie

inharmonie [ inarmɔni ] n. f.
• 1765; de 1. in- et harmonie
Littér. Défaut d'harmonie.

⇒INHARMONIE, subst. fém.
Manque d'harmonie. Le public fermait les yeux sur l'inharmonie des couleurs, le désaccord des tons, le désagrément des nuances, sur le papillotage des lumières, sur toutes les taches et les insuffisances d'exécution du chef d'œuvre (GONCOURT, Art XVIIIe s., 1880, p. 300). M. Gaston Ganuge, sans être précisément mal bâti, étonnait l'œil par une singulière inharmonie des formes (GYP, Raté, 1891, p. 29).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1765 (DIDEROT, Salons X, p. 298 d'apr. BRUNOT t 6, p. 788, n. 11 : Ni pieds ni mains dessinés, des têtes plus ignobles! Le tout un modèle de dissonance et « d'inharmonie » à proposer aux élèves). Dér. de harmonie; préf. in-1.

inharmonie [inaʀmɔni] n. f.
ÉTYM. 1765, Diderot; de 1. in-, et harmonie.
Didact. ou littér. Défaut d'harmonie.
1 Le tout un modèle de dissonance et d'« inharmonie » à proposer aux élèves.
Diderot, Salons de 1765, X, p. 298, in Brunot, Hist. de la langue franç. t. VI, p. 788, note 11.
2 Il avait cette justesse des cloches qui sonnent les heures, les travaux, les tristesses, les joies et auprès desquelles nos actions déréglées donnent l'impression désagréable de forces perdues, d'efforts disproportionnés, de résultats dérisoires, de démences et d'inharmonie.
Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 411.

Encyclopédie Universelle. 2012.