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inodore

inodore [ inɔdɔr ] adj.
• 1676; lat. inodorus
1Qui ne dégage aucune odeur. L'hydrogène, gaz inodore. Rose inodore.
2Fig. Sans caractère, sans relief. insipide. Un personnage inodore. Loc. fam. (Incolore,) inodore et sans saveur : sans aucun intérêt. « Elle avait un jules incolore et inodore » (M. Winckler).
⊗ CONTR. Odorant, odoriférant.

inodore adjectif (latin inodorus) Qui ne dégage pas d'odeur : Fleurs inodores. Qui est sans intérêt ; ennuyeux. ● inodore (synonymes) adjectif (latin inodorus) Qui ne dégage pas d' odeur
Contraires :
- fétide
- malodorant
- nauséabond
- odorant
- odoriférant
- parfumé
- puant

inodore
adj. Sans odeur.

⇒INODORE, adj.
A. — Qui n'a pas, qui n'exhale pas d'odeur. Fosse, gaz inodore; fleurs, plantes inodores. Ces intéressants légumes, toujours frais et inodores, ces fruits colorés, ce café, ce chocolat parfumés (BALZAC, Physiol. mar., 1826, p. 124) :
Il [le grisou] est, suivant la formule des chimistes, « incolore, inodore et insipide », tout au moins lorsqu'il est pur, mais il apparaît parfois accompagné d'éléments étrangers qui le rendent légèrement odorant.
E. SCHNEIDER, Charbon, 1945, p. 254.
En partic., pop. (Cabinets) inodores. W.C. publics. Il avait mis de l'argent dans des assurances, dans des raffineries de betteraves, et jusque dans les inodores (KOCK, Zizine, 1836, p. 4).
B. — Au fig. Qui manque de caractère, de relief. Le goût des spectacles de digestion facile, et des lectures inodores (GONCOURT, Ch. Demailly, 1860, p. 236). Le fiancé, du nom de Ménard, était quelconque, absolument quelconque, un passant inoffensif, inodore et sans goût (L. DAUDET, Temps Judas, 1920, p. 225).
REM. Inodorant, -ante, adj., synon. C'était le vent permanent des hauts espaces, inodorant et éternel (MALÈGUE, Augustin, t. 1, 1933, p. 222).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1765 (Encyclop. t. 8 : Inodore, substance : on appelle ainsi toute substance qui est naturellement dépourvue de principe aromatique ou odorant). Empr. au lat. inodorus « inodore ». Fréq. abs. littér. : 25. Bbg. GOHIN 1903, p. 284.

inodore [inɔdɔʀ] adj.
ÉTYM. 1676; lat. inodorus, de in- (→ 1. In-), et odorus, de odor. → Odeur.
1 Qui ne dégage aucune odeur. || L'hydrogène, gaz inodore.Fleur inodore.
1 (…) le chyle, qui est une liqueur blanche et à peu près insipide et inodore (…)
A. Brillat-Savarin, Physiologie du goût, t. I, p. 237.
2 Tandis que l'étoile inodore (le bleuet),
Que l'été mêle aux blonds épis,
Émaille de son bleu lapis
Les sillons que la moisson dore (…)
Hugo, les Orientales, XXXII, « Les bleuets ».
Par plais. (Empr. au voc. de la chim.). Incolore, inodore et sans saveur : sans intérêt.N. m. pl. Vx. || Les inodores : cabinets publics.
2 Fig. Sans caractère, sans relief. Inintéressant. || Des « lectures inodores » (Goncourt).(Personnes). || Son ami n'est pas désagréable, mais je le trouve passablement inodore.Loc. fam. || Inodore et sans saveur (→ ci-dessus, infra cit. 2).
CONTR. Aromatique, fragrant, odorant, odoriférant. — Intéressant.

Encyclopédie Universelle. 2012.